BMW a annoncé le licenciement partiel de 26 000 de ses salariés du 1er février jusqu'au mois de mars. Le constructeur allemand marchent ainsi sur les pas de ses concurrents Opel et Daimler, qui ont déjà réduit leurs effectifs.
AFP - Le constructeur automobile allemand BMW a annoncé mardi qu'il va mettre 26.000 de ses employés au chômage partiel à partir de février.
La mesure, destinée à réduire les coûts dans un contexte économique très défavorable pour le secteur automobile, concernera quatre sites de production de BMW en Allemagne et devrait durer jusqu'à fin mars, selon un communiqué du groupe.
La semaine dernière encore, le recours au chômage partiel était encore exclu par le groupe de Munich (sud), qui avait toutefois déjà allongé la pause de fin d'année pour plusieurs milliers de ses employés en Allemagne.
Les ventes du groupe se sont brutalement écroulées de plus de 25% en novembre et en décembre sur un an, et le climat pour 2009 s'annonce morose.
Dans le détail, le chômage partiel touchera essentiellement trois sites de production en Bavière et 190 personnes à Berlin.
La production de motos à Berlin n'est pas concernée par la mesure, tout comme les sites de Munich et de Leipzig (est) du groupe.
Les employés touchés par le chômage partiel devront percevoir "au moins 93% de leur salaire net", selon le communiqué.
BMW rejoint ainsi Opel et Daimler, ses compatriotes rivaux qui ont déjà procédé massivement au chômage partiel pendant les fêtes de fin d'année pour s'adapter à la chute des marchés, notamment en Europe et aux Etats-Unis.
En outre, BMW envisage de demander des garanties à l'Etat pour sa filiale de services financiers, qui propose des crédits ou des locations avec option d'achat. En décembre, Volkwagen avait déjà fait une demande similaire.