Plusieurs Zimbabwéens et Mozambicains ont été blessés en début de semaine dans des heurts survenus dans le township de Kya Sands, à proximité de Johannesburg. En 2008, une vague de violences xénophobes avait fait 62 morts en Afrique du Sud.
REUTERS - L'armée sud-africaine a été appelée en renforts de la police sud-africaine mardi pour patrouiller dans un township de Johannesburg, où des violences xénophobes ont fait au moins 11 blessés et avivé les craintes d'une nouvelle vague d'attaques à caractère raciste.
Parmi les blessés, dans le township de Kya Sands, figurent des Zimbabwéens et des Mozambicains, mais aussi des Sud-Africains. Au moins dix personnes ont été arrêtées.
L'inquiétude quant à une nouvelle vague de violences s'est réveillée sitôt le coup de sifflet final du Mondial donné. La police avait dû intervenir le 12 juillet, dès le lendemain de la fin de la compétition, dans des townships de la région du Cap à la suite d'attaques et de menaces visant des immigrés.
Il y a deux ans, des violences xénophobes avaient fait 62 morts et laissé plus de 100.000 personnes sans abri. Les étrangers sont notamment accusés de prendre les emplois des locaux dans le pays, où le taux de chômage atteint 25%.