Au lendemain du double attentat qui a coûté la vie à 74 personnes à Kampala, le président américain a offert à son homologue ougandais l'aide des États-Unis, notamment celle du FBI. Un groupe islamiste de Somalie, les Shebab, a revendiqué l'attaque.
AFP - Le président américain Barack Obama a appelé lundi son homologue ougandais Yoweri Museveni pour lui proposer l'aide des Etats-Unis, notamment celle du FBI, après le double attentat ayant fait 74 morts la veille à Kampala, a annoncé lundi la Maison Blanche.
Le président américain a offert à son homologue d'apporter le "soutien et l'assistance" que le gouvernement ougandais demanderait, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs.
"Le FBI participera à l'enquête sur les attentats qui se sont produits hier", a-t-il ajouté.
Trois fonctionnaires de la police fédérale sont déjà à Kampala où ils aident à recueillir des preuves, a précisé au département d'Etat Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.
Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué lundi ce double attentat, qui a frappé deux restaurants où était retransmis la finale de Coupe du Monde de football.
M. Crowley a laissé entendre que les Etats-Unis disposaient d'éléments accréditant cette revendication.
Le chef des shebab avait prévenu vouloir punir l'Ouganda pour sa participation à une force de l'Union africaine soutenant le gouvernement provisoire de Mogadiscio.
Le président Museveni a indiqué à Washington que "l'Ouganda demeure engagé envers sa mission à Mogadiscio", a dit M. Crowley, jugeant que cela était "la meilleure réplique à donner aux shebab".
Les explosions de Kampala sont les plus meurtrières dans la sous-région depuis les attentats d'août 1998 contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam qui avaient fait 224 morts et avaient été revendiquées par Al-Qaïda.