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L'Uruguay et la Corée du Sud ouvrent le bal des huitièmes

Premiers du groupe A, les Uruguayens affrontent samedi la Corée du Sud, deuxième du groupe B, pour une place en quarts de finale face aux États-Unis ou au Ghana. De quoi aiguiser les appétits...

AFP - L'Uruguay, championne du monde en 1930 et 1950, et la Corée du Sud, demi-finaliste en 2002, ouvrent le bal des 8e de finale samedi à Port Elizabeth (14h00 GMT), pour un duel surprise entre une vieille gloire et un jeune loup aux dents longues.

Les appétits seront d'autant plus aiguisés que la perspective d'un quart de finale abordable est au bout du chemin: ce sera face aux Etats-Unis ou au Ghana, le 2 juillet à Johannesburg. Pour ces équipes qui ont fait valser les favoris lors du premier tour, le conte de fée n'est pas loin.

L'Uruguay, surtout, se prend à rêver. En cas de succès, la Celeste retrouverait les quarts de finale d'un Mondial pour la première fois depuis 1970.

  
Sera-t-elle la surprise de ce Mondial ? Son attaquant vedette Diego Forlan répète à l'envi qu'il n'aime pas le mot "surprise", jugeant qu'il fait injure au "passé glorieux" d'un double champion du monde (1930, 1950), double champion olympique (1924, 1928), codétenteur avec l'Argentine du record de sacres en Copa America (14).

Face à la France, l'Afrique du Sud et le Mexique, l'Uruguay s'est qualifiée sans encaisser le moindre but. Or, dans un Mondial, une bonne défense permet souvent de prolonger le séjour. Et comme Forlan et Suarez sont en attaque des gâchettes de tout premier ordre...

Carences défensives coréennes

"Une équipe qui défend bien offre de la tranquillité aux attaquants", reconnaît Forlan. "Et même si nous respectons la Corée du Sud, car on se souvient qu'elle avait très bien joué en 2002, nous voulons gagner", martèle-t-il.

L'histoire de la Corée du Sud est moins riche que celle de la Celeste, mais sa gloire est plus récente, avec la demi-finale de 2002 à domicile. De quoi raviver de chauds souvenirs.

"Nous avons rempli notre premier objectif qui était d'atteindre les 8e de finale", confie le sélectionneur Jung-moo Huh. "Maintenant, je connais mes joueurs: ils ne veulent pas se satisfaire d'avoir juste passé ce tour. Ils veulent atteindre les demi-finales", assure-t-il.

Les Diables Rouges d'Asie devront pour cela resserrer les rangs derrière. Car les partenaires de Ji-sung Park, le milieu de Manchester United, ont craqué à six reprises au premier tour, deux fois contre le Nigeria (2-2) et surtout quatre fois contre l'armada offensive argentine (1-4), autre formation sud-américaine: une mauvaise fable à éviter samedi.