
Correspondant de FRANCE 24 à Gaza, Radjaa Abou Dagga se confie sur son quotidien de journaliste, entre couverture du conflit et émotions personnelles à gérer.
"Je ne vous cache pas que c’est très dur", confie Radjaa Abou Dagga, correspondant de FRANCE 24 à Gaza et un des seuls journalistes à pouvoir couvrir les événements de l’intérieur.
Palestinien et journaliste, Radjaa Abou Dagga risque sa vie comme celle de sa famille. Mais il considère que sa mission première est d’informer. " Le plus important est de faire passer le message, d’être un témoin", nous déclare-t-il.
"C’est une décision très pénible de rester toujours un journaliste et de cacher ses émotions", ajoute Radjaa Abou Dagga, qui a cependant arrêté de tourner pour porter secours à une petite fille victime du bombardement de l’école de l’ONU à Gaza, le 6 janvier. "Elle est morte dans nos bras."