
Barack Obama dit espérer des "progrès significatifs" cette année au Proche-Orient malgré le raid israélien contre la flottille humanitaire destinée à Gaza. Il a par ailleurs dénoncé la situation "intenable" de l'enclave palestinienne.
REUTERS - En recevant mercredi le président palestinien Mahmoud Abbas à la Maison blanche, Barack Obama s'est montré une nouvelle fois ferme envers Israël, reaffirmant que son blocus de Gaza était "intenable" et exigeant de l'Etat juif qu'il oeuvre avec toutes les parties pour trouver une solution à ce problème.
Le président américain a réitéré qu'il voulait obtenir que toute la lumière soit faite sur l'abordage sanglant, le 31 mai par la marine israélienne, d'une flottille d'aide à Gaza qui a coûté la vie à neuf militant turcs pro-palestiniens, suscitant un tollé international.
Le chef de la Maison blanche a par ailleurs promis une nouvelle aide de 400 millions de dollars à destination des territoires palestiniens - Gaza et la Cisjordanie occupée, administrée par le Fatah d'Abbas.
Ce dernier, qu'Obama a invité de s'abstenir de tout action susceptible de compliquer la situation, a lui aussi appelé à la levée du siège imposé par Israël à Gaza en raison du contrôle qu'en a pris le Hamas à la mi-juin 2007.
Le président de l'Autorité palestienne a été reçu devant micros et caméras dans le bureau ovale par le président américain, qui, en froid avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ne lui avait accordé lors de sa visite en novembre qu'une entrevue en catimini.