
Avec un Diego Maradona aux commandes et un Lionel Messi en fer de lance de l'attaque, l'Argentine rêve de conquérir un troisième étoile. Bien qu'elle figure au rang des favoris, l'Albiceleste a encore quelques réglages à effectuer...
Adulé et controversé à la fois, le sélectionneur argentin, Diego Maradona, a réussi, non sans difficultés, à qualifier l'Albiceleste pour le Mondial-2010. Opposés dans le groupe B à la Corée du Sud, à la Grèce et au Nigeria, l'Argentine rêve de renouer avec son passé glorieux.
“On n’a pas la pression, c’est celui qui doit se rend tous les jours au travail pour ramener un peu de soupe à la maison qui a la pression.” Réponse classique d’un Maradona confiant. “Parce qu’on a des bons joueurs et parce que je crois à ce que j’apporte quotidiennement à chacun d’eux lors de l’entraînement. Cette équipe me fait beaucoup penser à celle qui a remporté la Coupe en 1986. Elle a soif de gloire”, a récemment expliqué "Pibe del oro" lors d’une conférence de presse.
Critiques acerbes
Pourtant tout n’a pas été facile pour Maradona. Alors que le réservoir argentin regorge de talents individuels comme celui de la star mondiale du Barça, Lionel Messi, le Mancunien Carlos Tevez ou encore le Madrilène Gonzalo Higuain, la sélection version Diego n’a pas convaincu. Associés, ces joueurs peinaient à jouer ensemble et à imposer leur loi. Même contre les plus petits. Une hérésie pour un pays où le football est roi.
Tout au long de la laborieuse campagne de qualification de l’Albiceleste, les critiques se sont fait de plus en plus acerbes. Mais à l’approche du Mondial, l’espoir semble renaître du côté de Buenos Aires. “Ici tout le monde espère être champion, mais je crois qu’une place parmi les quatre premiers serait déjà un bon résultat”, affirme Bernardo Troncha, journaliste à "Diario Y Noticias". Pas sûr que Maradona et Messi s’en contentent…