Voici les principales réactions à la mort du président polonais Lech Kaczynski, ce samedi matin, dans un accident d’avion.

Angela Merkel, chancelière allemande, s’est dite "profondément choquée par l'accident d'avion et la mort du président polonais", ajoutant que "c'est une tragédie humaine et politique pour la Pologne, notre voisin".

Lech Walesa, ancien président polonais et chef historique du syndicat  Solidarité : "C'est une tragédie inimaginable, un malheur inimaginable. Il y a 70 ans à Katyn, les Soviétiques ont éliminé les élites polonaises. Aujourd'hui, l'élite polonaise y a péri, alors qu'elle se rendait pour rendre hommage aux Polonais tués."

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, s’est dit "choqué" et a exprimé "au nom des Nations unies (…) ses profondes condoléances à la population et au gouvernement polonais et aux familles des personnes décédées".

Barack Obama, président américain, a estimé que le décès du son homologue polonais était "épouvantable pour la Pologne, les Etats-Unis et le monde", exprimant ses "plus sincères" condoléances aux autorités polonaises. Le président Kaczynski "était un homme d'Etat qui a joué un rôle-clé dans le mouvement Solidarité, et qui était très admiré aux Etats-Unis en tant que dirigeant dévoué à la liberté et à la dignité de l'Homme", a-t-il ajouté.

José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a exprimé ses "sincères salutations" et salué la mémoire de Lech Kaczynski, en le qualifiant de "patriote polonais qui dans le même temps était très engagé pour l'Union européenne".

Gordon Brown, Premier ministre britannique : "J'ai été choqué et affligé par la mort du président polonais Lech Kaczynski et son épouse Maria. Le président Kaczynski a été l'un des acteurs les plus importants de l'histoire politique moderne de la Pologne."

Nicolas Sarkozy, président français, "salue la mémoire" de son homologue polonais, "animé par un patriotisme ardent" et qui "a consacré sa vie à son pays". Inlassable défenseur des idées auxquelles il croyait, il s'est toujours battu avec conviction pour les valeurs qui ont fondé son entrée en politique : la démocratie, la liberté et la lutte contre le totalitarisme", a-t-il ajouté.

Dmitri Medvedev, le président russe, et son Premier ministre, Vladimir Poutine, ont présenté leurs condoléances aux autorités polonaises et familles des victimes, promettant une enquête minutieuse sur ce drame. Le chef du gouvernement russe doit se rendre sur les lieux de l'accident.

José Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvernement espagnol, transmet "à tout le gouvernement de Pologne et à ses institutions [s]a solidarité face à la perte irréparable de la figure du président".

Silvio Berluconi, chef du gouvernement italien : "C'est un grave deuil qui touche un pays ami et auquel nous participons avec notre cœur".

Avigdor Lieberman, chef de la diplomatie israélienne : " Nous avons été choqués par sa tragique disparition. Notre cœur est avec le peuple polonais (…) Lech Kaczynski était un véritable ami d'Israël et du peuple juif. Il l'a prouvé par ses actes, notamment en nouant avec nous une importante alliance stratégique".

Vaclav Klaus, président tchèque : "La mort tragique du président polonais Lech Kaczynski, de son épouse et d'autres personnalités est un événement horrible qui m'a bouleversé, choqué, attristé et personnellement frappé. J'ai perdu un véritable ami."

David Bakradze, président du Parlement géorgien, estime que la Géorgie a "perdu un grand ami" qui l'a toujours soutenue face à la Russie, et l'Europe a perdu "un homme d'Etat".

Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères : "J'exprime ma proximité particulière à la famille du président Kaczynski, aux institutions et au peuple polonais, auquel l'Italie est liée par des sentiments de profonde amitié, et je leur exprime mes condoléances les plus sincères".