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À Prague, les États-Unis et la Russie signent un nouveau traité de désarmement

Barack Obama et Dmitri Medvedev se sont retrouvés ce matin au château de Prague, en République tchèque, pour parapher un nouveau traité START. Le texte prévoit une réduction considérable des arsenaux nucléaires des deux pays.

AFP - Les présidents américain Barack Obama et russe Dmitri Medvedev se sont retrouvés jeudi à Prague où ils doivent signer vers 10H00 GMT un nouveau traité START prévoyant une réduction considérable des arsenaux nucléaires de leurs pays, a rapporté un photographe de l'AFP.

Les deux dirigeants se sont rencontrés sous un grand soleil dans les jardins du château de Prague avant d'entrer à l'intérieur. Ils ont ensuite posé pour les photographes avant d'entamer une rencontre bilatérale, sans faire de déclaration à la presse.

Côté américain, la délégation compte la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et le conseiller de M. Obama pour la sécurité nationale, le général James Jones.

M. Obama venait d'arriver en République tchèque à bord de l'avion présidentiel Air Force One tandis que son homologue russe était arrivé la veille en provenance de Slovaquie.

La cérémonie de signature formelle du nouveau traité START est prévue vers midi (10H00 GMT) dans la salle espagnole richement décorée du château de Prague devant lequel le président américain a prononcé il y a un an un discours appelant à un monde débarrassé de l'arme nucléaire.

Lors des entretiens en tête-à-tête entre MM. Medvedev et Obama, il devrait en particulier être question du dossier nucléaire iranien, a confirmé le porte-parole du président des Etats-Unis, Robert Gibbs, pendant le voyage vers Prague à bord d'Air Force One.

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À Prague, les États-Unis et la Russie signent un nouveau traité de désarmement

Toutefois, M. Gibbs a indiqué qu'"aucune décision ne devrait sortir aujourd'hui de cette rencontre" entre les deux présidents, le dossier d'éventuelles sanctions contre la République islamique étant débattu en ce moment à l'ONU à New York.

Les deux hommes pourraient aussi aborder l'épineuse question du bouclier antimissile américain, que le nouveau traité START a laissé ouverte, et la situation au Kirghizstan, sur laquelle M. Obama a été informé par son équipe de sécurité nationale selon M. Gibbs.

En proie à une révolte populaire qui a renversé le gouvernement, ce pays d'Asie centrale, ancienne république soviétique, accueille aussi une base militaire américaine, vitale pour les opérations de l'Otan en Afghanistan.

Moscou et Washington s'engageront à réduire le nombre de leurs ogives nucléaires à 1.550 chacun, soit une baisse de 74% par rapport à la limite du traité START, acronyme de "Strategic Arms Reduction Talks" (Pourparlers sur la réduction des armes stratégiques), accord signé en 1991 mais arrivé à expiration fin 2009.