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À l'occasion de la visite du président Sarkozy à Washington, le général Jones, conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama et ancien commandant des forces de l’OTAN, analyse en exclusivité pour France 24 les relations franco-américaines.
Regardez l'interview exclusive du général Jones, conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama et ancien commandant des forces de l’OTAN, sur FRANCE 24, le lundi 29 mars à 21h45 (GMT + 1).
À l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy aux États-Unis, qui doit se rendre à Washington le 30 mars en compagnie de son épouse, l’administration Obama lance une offensive de charme, affirmant que les relations entre les deux hommes sont "très bonnes".
"S’ils ne sont pas d’accord l’un avec l’autre, ils le disent franchement. Mais l’amitié reste très profonde et très réelle", déclare le conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama, le général James L. Jones, qui a accordé un entretien exclusif à FRANCE 24 depuis la Maison Blanche. "Ils parlent d’une manière très directe qui est fortement appréciée par le président Obama, parce qu’il aime ce genre de contact", ajoute M. Jones.
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Les heures sombres de l'intervention américaine en Irak sont oubliées et les deux présidents ne ratent plus une occasion de souligner leur totale "convergence de vues" sur les sujets plus délicats et leur volonté de "travailler ensemble".
Des sanctions contre l’Iran avant la fin d'avril
Sur la plupart des grands dossiers, leur analyse est très proche. Paris et Washington souhaitent notamment renforcer les sanctions à l'encontre de Téhéran, afin d’empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire. Selon le général James L. Jones, les deux pays sont "sur la même voie" et espèrent obtenir "des sanctions très sévères" contre l’Iran au Conseil de sécurité de l’ONU "avant la fin d’avril".
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Le conseiller à la sécurité nationale salue aussi le rôle des Européens en Afghanistan, expliquant que "2009 a été une année charnière pour la coopération". "40 % des troupes en Afghanistan viennent de nos amis et alliés", explique James L. Jones. Barack Obama redira néanmoins à Nicolas Sarkozy que des soldats français supplémentaires seraient les bienvenus en Afghanistan. L'Élysée a déjà fait savoir qu'il essuiera un refus.
James L. Jones reconnaît toutefois que les puissances européennes ne dépensent pas assez pour moderniser leurs armées. "Nous vivons dans un monde compliqué, avec de nombreux défis qui nous parviennent de manière asymétrique", poursuit-il, expliquant que l’OTAN doit, dans cette perspective, avoir "les forces nécessaires" pour y faire face. "Si vous vous apprêtez à jouer, vous devez payer. Il n’y a pas d’autre alternative”, prévient-il.
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Nicolas Sarkozy et Barack Obama se verront à Washington pour un entretien de travail, suivi d'une conférence de presse et d'un dîner privé entre les couples présidentiels. "Le courant passe très bien entre les deux couples", précise M. Jones. Nicolas Sarkozy en profitera aussi pour rencontrer des représentants des milieux financiers et de la presse à New York, ainsi que des personnalités politiques.