
Près de 11 mois après le crash du vol Rio-Paris, le 1er juin 2009, les opérations de recherches des boîtes noires de l'appareil sont entrées dans leur troisième phase au large de Recife, dans le nord-est du Brésil.
AFP - Le coup d'envoi doit être donné jeudi dans le port de Recife à la troisième phase des opérations de recherches en mer des boîtes noires de l'Airbus A330 d'Air France.
L'avion s'était abîmé dans l'Atlantique entre Rio de Janeiro et Paris dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2009 avec 228 personnes à bord.
La reprise des recherches pour tenter d'élucider les causes de l'accident, avait été annoncée le 15 mars dernier à Paris par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).
Jeudi après-midi à Recife (nord-est du Brésil), le BEA fera un point de presse pour expliquer en quoi consistent les nouvelles recherches, en présence des enquêteurs et des équipes d'opérations maritimes et sous-marines.
Deux bateaux, chargés de matériel hautement sophistiqué sont déjà arrivés dans le port de Recife: "l'Anne Candies", en provenance des Etats-Unis et le norvégien "Seabed Worker" sont équipés de quatre sonars et trois robots.
Les recherches porteront sur une zone de 2.000 km2 dans l'océan Atlantique et dureront au moins quatre semaines. Deux précédentes phases de recherches, menées l'été dernier, étaient restées infructueuses.
Les enquêteurs ont besoin des enregistreurs de vol (les boîtes noires) pour comprendre les causes de l'accident. Ils ont à maintes reprises assuré que les sondes Pitot de mesure de vitesse étaient certes défaillantes sur l'appareil accidenté, mais qu'elles ne permettaient pas à elles seules d'expliquer l'accident.
Le 1er juin, l'Airbus A330 d'Air France, effectuant le vol AF447 entre Rio de Janeiro et Paris avec 228 personnes à bord, s'était abîmé dans l'océan Atlantique, ne laissant aucun survivant.
Au moment de sa disparition, l'avion était entré dans une zone orageuse avec de fortes perturbations, une zone où se rencontrent des masses d'air des hémisphères nord et sud et qualifiée de "pot au noir".
Les personnes à bord appartenaient à 32 nationalités, dont 72 Français, 58 Brésiliens et 26 Allemands, selon le ministère français des Transports.