Thierry Henry a très mal vécu le tirage des quarts de finale de la Ligue des champions. Le 31 mars, il jouera face à son club de cœur, Arsenal. Des retrouvailles dont il se serait bien passé.
Pour une fois, Thierry Henry ira à l’Emirates Stadium à reculons. Ce qu’il craignait le plus a fini par arriver à Nyon (Suisse), vendredi dernier : Barcelone, son club depuis 2007, se déplacera à Arsenal pour le quart de finale aller de la Ligue des Champions.
Sourire crispé et mou des mauvais jours, l’ex-Gunner a déclaré à la chaîne britannique, Sky Sport News, qu’il jouera à contre-cœur face à son ancien club. "Je ne dis pas que je ne vais pas jouer parce que c’est le jeu. Je n’ai juste pas envie de disputer le match contre Arsenal."
Un véritable crève-cœur pour le meilleur buteur de l’histoire des Gunners (226 buts) quand on connaît son attachement pour le club entraîné par Arsène Wenger. Un sentiment partagé par les supporters londoniens qui vouent un culte à l'attaquant français.
"Je me fais vieux"
Arrivé à Highbury en 1999, Thierry Henry est une légende vivante du club et ce malgré cette main assassine contre l’Irlande, pourtant fustigée outre-Manche. "Ce lien avec les fans, je ne le retrouverai nulle part ailleurs. Et pour cause, il me semble impossible de jouer pour une autre équipe aussi longtemps. Je me fais vieux."
Relégué sur le banc barcelonais depuis quelques matchs, Thierry Henry n’aura pas peut-être à revêtir son habit de Ravaillac…