À l'occasion du Nouvel an perse, le président américain a affirmé qu'il était toujours prêt à dialoguer avec Téhéran, tout en prônant l’adoption de nouvelles sanctions pour condamner la poursuite du programme d’enrichissement d’uranium de l'Iran.
Reuters - Barack Obama a de nouveau tendu la main à l’Iran, samedi, après le « nouveau départ » proposé il y a un an sans résultat.
Le président des Etats-Unis, qui a enregistré comme l’an dernier un discours à l’occasion de Norouz, le Nouvel An perse célébré à l’arrivée du printemps, continue toutefois à prôner l’adoption d’un nouveau train de sanctions pour condamner la poursuite du programme d’enrichissement d’uranium de la République islamique.
« Nous oeuvrons avec la communauté internationale pour que l’Iran soit tenu responsable de son refus de se conformer à ses obligations internationales. Mais notre offre de contacts diplomatiques et de dialogue reste valable », dit-il dans les extraits dévoilés par la maison blanche avant la diffusion.
L’offre de dialogue que Barack Obama a formulée l’an dernier au même moment n’a pas empêché la dégradation des relations entre Téhéran et Washington, qui a condamné la répression des vastes manifestations organisées après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, le 12 juin.
« Pendant l’année écoulée, c’est le gouvernement iranien qui a fait le choix de l’isolement et celui - autodestructeur - du passé plutôt que de l’engagement à bâtir un avenir meilleur.
« Bien que nos divergences perdurent, nous resterons déterminés à oeuvrer à un avenir meilleur pour le peuple iranien », poursuit le président américain, qui propose notamment d’accueillir davantage d’étudiants iraniens dans les universités américaines.
Barack Obama promet en outre de contribuer au développement d’internet pour aider les Iraniens « à communiquer les uns avec les autres et avec le monde, sans crainte de la censure ».
« Je veux que les Iraniens sachent ce qui est important pour mon pays. Les Etats-Unis croient à la dignité de tous les êtres humains et à un ordre mondial qui s’appuie sur l’histoire pour faire triompher la justice », souligne-t-il, souhaitant que les Iraniens puissent à l’avenir « jouir de leurs droits, prendre pleinement leur place dans l’économie internationale et enrichir le monde par des échanges éducatifs et culturels ».
« Voilà l’avenir que nous voulons. Voilà ce que souhaite l’Amérique », conclut le président.