Élu à 27 ans député de Beyrouth en juin 2009 et issu d'une famille libanaise très engagée, Nadim Gemayel n'est pas un novice en politique. De passage à Paris, il répond aux questions de France24.com.
Elu député de Beyrouth en juin 2009 sous la bannière de l’Alliance du 14-Mars, Nadim Gemayel est le fils de l’ancien président de la République libanaise Bachir Gemayel, assassiné en 1982. Membre du parti Kataeb, farouchement anti-syrien, et issu d’une famille maronite souvent comparée à celle des Kennedy, en raison de ses nombreux membres tués pour des raisons politiques, il est à 27 ans l’un des plus jeunes élus du Parlement libanais. "J’essaie de porter au sein du Parlement libanais les valeurs, les idéaux et les principes de l’indépendance et de la liberté du peuple libanais", affirme-t-il à France24.com, lors de son dernier passage à Paris.
Interrogé sur l’arsenal du Hezbollah - qui reste la seule milice à ne pas avoir déposé ses armes après la fin de la guerre du Liban (1975-1990) -, Nadim Gemayel affiche son intransigeance à l’égard du parti chiite, chef de file de l’opposition parlementaire. "Le Hezbollah impose sa politique, sa stratégie et son agenda à tout le peuple libanais. Or le peuple libanais en a marre", affirme-t-il.
itSelon le député de Beyrouth, cet arsenal constitue l’une des "cause majeures du manque de confiance dans l’Etat libanais" qui favorise l’exode des jeunes, "surtout des chrétiens", qui quittent le pays à la recherche d’un avenir meilleur. "Nous voulons changer cela pour que les jeunes retrouvent l’envie de vivre au Liban, dans un pays de paix et de progrès", poursuit Nadim Gemayel.
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