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Wauquiez annonce des aides pour les chômeurs en fin de droits

Le secrétaire d'État à l'Emploi promet de débloquer en partenariat avec l'Unedic "plusieurs centaines de millions d'euros" avant fin mars pour aider le million de chômeurs en fin de droits.

AFP - La concertation souhaitée par le chef de l'Etat pour le million de chômeurs en fin de droits à indemnisation chômage doit "avancer rapidement" et "on veut avoir un débouché concret au plus tard courant mars", a indiqué lundi à l'AFP le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez.

"On est d'accord, Etat et partenaires sociaux, pour que ce soit une règle de cofinancement, c'est une avancée importante", a souligné M. Wauquiez à l'issue d'une réunion au sommet du patronat et des syndicats à l'Elysée.

M. Wauquiez va "enclencher des consultations bilatérales dès cette semaine" qui se tiendront "avant et après" une réunion patronat-syndicats prévue samedi.

"On veut avoir un débouché concret au plus tard courant mars", a-t-il déclaré. Le dossier est sur la table depuis juin 2009. Gouvernement et partenaires sociaux se renvoient la balle depuis avant Noël.

"On a regardé finement les statistiques, et le problème (des fins de droits) monte de façon sensible à partir de la fin du printemps, surtout en juin", a ajouté le secrétaire d'Etat.

Le gouvernement considère avoir encore "trois-quatre mois" devant lui pour détecter "les cas dans lesquels il faut faire plus", avait déjà laissé entendre le 4 février le Haut commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch.

Selon M. Wauquiez, "on n'est pas là pour temporiser" mais il était "parfaitement impossible d'annoncer un dispositif ficelé lors du sommet".

Interrogé sur l'idée d'une aide publique pour les employeurs embauchant un chômeur en fin de droits comme sous les gouvernements Rocard et Juppé, M. Wauquiez a indiqué que "c'était une proposition poussée par la CGPME et le Medef, et à ce stade c'est tout".

Selon Nicolas Sarkozy, le gouvernement est enclin à donner à chacun des chômeurs en fin de droits "une formation rémunérée qui leur permette de retrouver un emploi". "Ca sera une formation pour ceux qui le peuvent, ce sera une allocation avec une contrepartie pour les autres", a précisé le chef de l'Etat.