Des expatriés français témoignent : lorsqu’on habite loin, on ressent plus ce qui fait l’identité française. Des témoignages publiés alors que le gouvernement conclut officiellement le débat aujourd’hui. A voir aussi : La Gauche, spécialité régionale ? Défense de Proglio ; Secrets d’Egypte. LUNDI 8 FEVRIER.
C’est une des grandes thématiques politique du moment, le débat sur l’identité nationale… Il s’achève aujourd’hui par un séminaire gouvernemental, dirigé par François Fillon.
« Le premier ministre tirera les conclusions nécessaires en lieu et place de Nicolas Sarkozy. Le « colloque final » prévu le 4 février a été purement et simplement annulé » rappelle La Croix
La Croix en fait d’ailleurs sa Une, en rappelant comment le débat a dégénéré : « Éric Besson avait de grandes ambitions. Réaffirmer des valeurs, mieux faire partager une fierté… La créature a pourtant largement échappé à son maître. Après trois mois de solides réticences et de sérieux dérapages, mieux valait arrêter les débats et les dégâts. C’est désormais la tâche dévolue à François Fillon. »
La Croix propose un point de vue intéressant sur la question, celui des français vivant à l’étranger : « Encore plus français en étant loin ».
Témoignage d’une française vivant au Pérou : « j’ai pris peu à peu conscience que mes racines, ma manière d’être sont françaises. Je le reconnais par comparaison. J’ai par exemple une manière rationnelle d’organiser, d’enchaîner les choses, différente de celle des Africains ou des Péruviens »
Témoignage d’un Français installé en Russie : « De retour à Paris, j’y apprécie la douceur de vie et le rythme moins rude qu’à Moscou. »
Des témoignages qui ne font pas oublier que le débat a été très mal reçu en France, comme en témoigne l’éditorial ce matin du Progrès de Lyon.
« Monsieur Besson plastronne. Un sondage a trouvé que trois Français sur quatre pensent qu'il existe une identité française. La belle affaire ! Parions que trois Guatémaltèques sur quatre s'estiment guatémaltèques. »
« Ce sondage est à la mesure du débat sur l'identité nationale : nul. Nul et politicard, quand notre Président y cherche un dérivatif à la crise. Nul et ridicule, quand la gauche ne trouve rien de plus intelligent que se taire. »
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La gauche, une spécialité régionale, Libération
Le bon bilan d’Henri Proglio à la tête de Veolia, par son successeur, Le Parisien
Ce que peut révéler l’ADN de Toutankhamon, Le Figaro
Comment lutter contre le décalage horaire, Le Figaro
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