
Un militant palestinien du Hamas monte la garde tandis que des membres du personnel de la Croix-Rouge se dirigent vers une zone située à l'intérieur de la "ligne jaune" à Gaza, le 2 novembre 2025. © Dawoud Abu Alkas, Reuters
Au lendemain de la remise par le Hamas de trois dépouilles d'otages à Israël, les autorités de l'État hébreu ont annoncé, lundi 3 novembre, les avoir identifiées comme étant celles de trois soldats enlevés le 7 octobre 2023.
"Après l'achèvement du processus d'identification par l'Institut national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne et le rabbinat militaire", l'armée a "informé les familles des otages tombés au combat (...) que leurs proches ont été rapatriés en Israël et identifiés", a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dans un communiqué.
Les défunts ont été identifiés comme le capitaine américano-israélien Omer Neutra, 21 ans lors de son enlèvement, le caporal Oz Daniel, 19 ans, et le colonel Assaf Hamami, 40 ans, l'officier le plus gradé tombé aux mains du Hamas.
Selon le Forum des familles d'otages, les trois ont été tués dans des combats lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien du 7-Octobre qui a déclenché la guerre à Gaza, et leurs corps ensuite enlevés dans le territoire palestinien.
Encore huit dépouilles d'otages à restituer
Israël avait annoncé dimanche soir avoir reçu les dépouilles de trois otages remises par la Croix-Rouge, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Malgré plusieurs moments de tension, une trêve fragile tient à Gaza depuis le 10 octobre, dans le cadre d'un accord négocié par les États-Unis, prévoyant le retour de tous les otages enlevés en Israël, vivants ou morts.
En application de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas a libéré les derniers 20 otages vivants détenus à Gaza en échange de la libération de près de 2 000 prisonniers palestiniens, et doit encore restituer huit otages décédés.
Israël a à plusieurs reprises accusé le Hamas de ralentir le processus de restitution des corps, tandis que l'organisation islamiste affirme que la lenteur s'explique par le fait que de nombreuses dépouilles sont enfouies sous les décombres de Gaza.
Avec AFP
