
Tiphaine Auzière, la fille de Brigitte Macron, arrive au tribunal correctionnel de Paris, le 28 octobre 2025. © Christophe Ena, AP
Dernier jour du procès pour cyberharcèlement de Brigitte Macron, mardi 28 octobre, au tribunal correctionnel de Paris. Des peines de prison de 3 à 12 mois avec sursis ont été requises pour les 10 cyberharceleurs ainsi que des amendes allant jusqu'à 8 000 euros.
Sa fille, Tiphaine Auzière, avait dénoncé plus tôt dans la journée la "dégradation des conditions de santé" de sa mère, cible d'une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre.
Les réquisitions les plus lourdes ont été prononcées à l'encontre de trois prévenus : la médium Amandine Roy, le galeriste Bertrand Scholler et Aurélien Poirson-Atlan, alias Zoé Sagan, désignés comme des "instigateurs" de l'infox, selon le procureur Hervé Tétier. Le jugement devrait ensuite être mis en délibéré.
La femme du chef de l'État, Emmanuel Macron, est sur le "qui-vive" en permanence, de peur que son image soit "détournée", a expliqué l'avocate de 41 ans, devant les prévenus qui comparaissent depuis lundi.
Lors du procès, sa fille a dénoncé "la haine" à l'égard sa mère et regretté la "remise en cause systématique" de "son identité, son sexe" et "sa probité".
La Première dame et ses petits-enfants anxieux
L'une des prévenus, Amandine Roy, est l'autrice d'une vidéo virale publiée en 2021 affirmant que Brigitte Macron n'aurait jamais existé et que son frère, Jean-Michel Trogneux, aurait pris son identité après une transition de genre.
"J'ai vu (mon oncle) il y a quelques semaines et il va très très bien", a assuré Tiphaine Auzière, l'une des trois enfants de Brigitte Macron.
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"Ce tourbillon (de messages) qui ne s'arrête jamais a un impact croissant sur (les) conditions de vie" de Brigitte Macron et son état de "santé", a encore détaillé l'avocate, ajoutant qu'elle en avait d'abord "sous-estimé l'ampleur".
L'infox a peu à peu suscité de "l'anxiété" chez la Première dame, et particulièrement chez ses petits-enfants, régulièrement interrogés sur le genre de leur grand-mère.
Maitre Luc Brossollet, l'avocat de l'un des principaux prévenus, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de "Zoé Sagan", a cherché à prouver, couverture de magazines people à l'appui, que le couple présidentiel avait largement mis sa vie en scène.
Tiphaine Auzière a quitté la salle d'audience juste après son témoignage.
Cette riposte judiciaire en France, doublée d'une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n'ont cessé d'enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d'extrême droite.
Avec AFP

 
 