logo

Une nouvelle frappe américaine au large du Venezuela tue six "narcotrafiquants", annonce Trump
Six narcotrafiquants présumés ont été tués dans une nouvelle frappe au large du Venezuela, a annoncé mardi le président américain Donald Trump, un mois après une frappe militaire réalisée par les États-Unis contre un "bateau transportant de la drogue", le détruisant et tuant une dizaine de "narcoterroristes", selon la Maison Blanche.
Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, à Washingtn D.C., le 9 octobre 2025. © Evelyn Hockstein, Reuters

Donald Trump a annoncé mardi 14 octobre que six narcotrafiquants présumés avaient été tués dans une nouvelle frappe au large du Venezuela.

Les États-Unis ont ciblé "un navire affilié à une organisation terroriste étrangère se livrant à du trafic de drogues" au large des côtes vénézuéliennes, a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social. "Six narcotrafiquants à bord du navire ont été tués dans la frappe", a-t-il ajouté.

Le renseignement, ajoute le président américain, "a confirmé que le navire effectuait du trafic de drogue, était associé avec un réseau illégal de narcotrafic et se déplaçait le long d'un itinéraire" habituellement utilisé par une organisation désignée comme terroriste, ainsi que Donald Trump a qualifié plusieurs cartels de la drogue.

Un prétexte "pour imposer un changement de régime"

La légalité de ces frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n'ont pas été interceptés ou interrogés, est très discutable.

Washington accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro et son gouvernement d'être à la tête d'une vaste organisation de trafic de drogue vers les États-Unis et a déployé début septembre huit navires de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire au large des côtes du Venezuela, officiellement dans le cadre d'une opération contre le narcotrafic.

Caracas dément vigoureusement et, en réponse au déploiement américain considéré comme une "menace militaire", a lancé des exercices militaires et la mobilisation de réservistes. Pour le président Nicolas Maduro, Washington utilise le trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer des importantes réserves de pétrole du pays.

Avec la frappe annoncée mardi par Donald Trump, ce sont désormais au moins cinq embarcations présentées comme étant celles de narcotrafiquants qui ont été détruites depuis le 2 septembre, pour un bilan humain d'au moins 27 personnes tuées.

Avec AFP