
Des méduses au Centre scientifique de Koweit City, le 21 juillet 2024. © Yasser al-Zayyat, AFP
La centrale nucléaire de Gravelines, médusée. Quatre unités de la centrale située dans le Nord de la France sont à l'arrêt lundi 11 août en raison de la "présence massive et non prévisible de méduses", dans les stations de pompage de l'eau servant au refroidissement des réacteurs, a annoncé EDF.
Ces arrêts automatiques des unités 2, 3, 4 et 6 "n'ont pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l'environnement", assure EDF sur son site.
"Ces arrêts sont consécutifs à la présence massive et non prévisible de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, situés en partie non nucléaire des installations", explique l'opérateur.
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La centrale est ainsi provisoirement complètement à l'arrêt, car ses deux autres unités de production 1 et 5 sont actuellement en maintenance.
Selon EDF, les unités de production n°2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23 h et minuit, "conformément aux dispositifs de sûreté et de protection", et "l'unité n°6 s'est arrêtée automatiquement à son tour" lundi à 6 h 20.
"Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté", assure encore EDF.
Située au bord de la mer du Nord, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d'Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production (6 réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun).
La centrale doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1 600 MW chacun à l'horizon 2040.
Avec AFP