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Les familles des victimes au sol réclament des indemnisations

Absentes du procès, les familles de la centaine de passagers tués dans le crash du Concorde en juillet 2000 ont été indemnisées un an après le drame. Celles des quatre victimes au sol réclament, quant à elles, toujours réparation.

Il y a près de dix ans un Concorde d'Air France en partance pour New York s'écrasait sur un hôtel de Gonesse moins de deux minutes après son décollage de l'aéroport de Roissy. Le crash de ce joyau d'avancées technologiques, réputé sûr, tue 109 personnes à bord dont une majorité d’Allemands et quatre autres au sol.

Les grands absents du procès seront les familles des passagers de l’avion, la plupart ayant renoncé à toute poursuite après avoir touché une indemnisation. Versée par les assureurs notamment d’Air France, cette somme totale est estimée à 115 millions d’euros. En face des prévenus, les familles des victimes au sol qui, elles, n’ont pas été indemnisées seront présentes.

La mère et les deux frères de Kenza, l’une des quatre victimes de l’hôtel pulvérisé par l'accident de l'avion supersonique, s’estiment lésés par rapport aux familles des passagers. "Nous attendons de ce procès qu’il y ait réparation du préjudice moral de toute la famille à la hauteur des familles allemandes", explique l’un des deux frères aux caméras de France 2.

L’hôtel voisin de celui sur lequel s’est écrasé le Concorde a miraculeusement été épargné. Son patron, encore choqué, a dû vendre son établissement et demandera également que ce préjudice soit réparé lors du procès.