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Publié le : 27/09/2024 - 09:09 Modifié le : 27/09/2024 - 09:13

À la Une du vendredi 27 septembre, la perte du Haut-Karabakh, un an après, les difficiles tractations diplomatiques avec Israël et le vol d'un violoncelle vieux de deux siècles.

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Il y un an, l’Azerbaïdjan menait une offensive éclair pour reprendre la région séparatiste du Haut-Karabakh. Impossible d’oublier, écrit, en Une, le journal La Croix, qui donne la parole à ces Arméniens forcés de quitter ce territoire où ils vivaient depuis plus de 30 ans. "L’Artsakh, on y pense tous les jours, maman", témoigne un jeune arménien. Le traumatisme de l’exil est trop fort pour tourner la page. D’autant plus que le gouvernement arménien veut écrire un nouveau chapitre en signant un accord de paix avec l’Azerbaïdjan, stipulant la perte définitive du Haut-Karabakh pour l’Arménie. Ces Arméniens sont considérés comme des "parias", écrit Courrier International. Témoignage important dans la presse locale du dernier président du Haut-Karabagh attestant de l’hypocrisie des autorités arméniennes. "Il m’est très difficile d’entendre des hauts fonctionnaires dire que nous sommes des invités en Arménie et que la reconnaissance du Haut-Karabagh comme territoire de l’Azerbaïdjan est une victoire". D’après les statistiques officielles, sur les 120 000 réfugiés, plus de 20 000 se sont installés en Russie ou dans d’autres pays.

Au Liban, la proposition franco-américaine de cessez-le-feu temporaire a été balayée d’un revers de la main par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Une position qui heurte une partie de la presse internationale. "Acceptez la proposition !", implore le journal israélien Haaretz. De l'autre côté de la frontière, L’Orient-Le Jour évoque les coulisses des tractations diplomatiques, des "discussions vouées à l’échec", pour le Hezbollah, à cause du soutien américain envers Israël. Outre-Atlantique, le Washington Post revient sur ce "couac diplomatique" et ce refus inattendu de Benjamin Netanyahu qui "déroute la Maison Blanche". Vu d’Europe, cette décision n'est pas bien perçue. Interrogée dans Le Soir, une experte en géopolitique se dit "pessimiste" : "Netanyahou souffle le chaud et le froid. [...] Il piétine le droit international [...] et je ne vois pas ce qui peut l’arrêter." En raison de ses liens historiques avec le pays du Cèdre, Paris s’est "activée en coulisses sur le front diplomatique", écrit Le Parisien. Mais la France a-t-elle encore une capacité d’influence dans la région ? Non, à en croire ce géographe du Moyen-Orient, interrogé par L’Opinion. Paris a une "vision romantique d’un pays qui n’existe plus"; [...] "en plus de ne pas avoir de politique claire pour le Liban".

On termine sur un appel à l’aide lancé dans le monde de la culture, celui d’Ophélie Gaillard, une violoncelliste française qui a constaté le vol de son violoncelle, une œuvre unique datée de 1737 et estimé à 1,3 millions d'euros, explique Le Parisien. "C’est comme si on m’avait coupé la jambe", écrit-elle. Comme le rappelle L'Indépendant, l’instrument en question avait déjà été volé une première fois en 2018. Par chance, l’objet avait été restitué à sa propriétaire, le lendemain du vol.