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🔴 En direct : talkies-walkies piégés au Liban, le fabricant affirme ne plus produire ces appareils
Le fabricant japonais Icom a déclaré jeudi qu'il avait cessé de produire "il y a une dizaine d'années" les talkies-walkies qui ont explosé au Liban, tuant des membres du Hezbollah. À Beyrouth, ces appareils ont explosé simultanément dans la banlieue sud, au moment où se déroulaient les obsèques de quatre membres du Hezbollah tués la veille dans l'explosion des bipeurs. Israël n'a fait aucun commentaire, tandis que les États-Unis ont mis en garde toutes les parties contre "une escalade de quelque nature que ce soit". Suivez notre direct.

L'essentiel de la veille

  • Des appareils de communication appartenant à des membres du Hezbollah ont explosé en fin d'après-midi dans le sud du Liban et dans les faubourgs sud de Beyrouth, faisant au moins 20 morts et 450 blessés, a-t-on appris de source sécuritaire et auprès d'un témoin.

  • Le ministère de la Santé libanais a annoncé, mercredi, la mort de trois personnes supplémentaires, ce qui porte à douze le bilan des explosions des bipeurs dans tout le pays, mardi, qui ont également fait entre 2 750 et 2 800 blessés, dont environ 300 dans une "situation critique".

  • La Russie a dit "condamner fermement" l'explosion simultanée à travers le Liban. "Nous considérons ce qui s'est passé comme un nouvel acte de guerre hybride contre le Liban", a indiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué.

  • Le mouvement islamiste libanais Hezbollah a promis de punir Israël et a réaffirmé qu'il continuera" à mener des opérations de soutien à Gaza malgré cette attaque sans précédent. 

  • Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé au Caire pour une visite éclair auprès de son allié égyptien sur fond d'introuvable cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

  • L'assemblée générale de l'ONU devait se prononcer sur une résolution exigeant la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens dans les "12 mois", un texte dont la probable adoption est déjà fustigée par Israël.

À savoir : le bilan des victimes à Gaza est donné par le ministère de la Santé dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien. Pour en savoir plus, cliquez ici.