Pour afficher ce contenu , il est nécessaire d'autoriser les cookies de mesure d'audience et de publicité.
Accepter Gérer mes choixMichael Chakma n'avait pas vu la lumière du jour depuis cinq ans. Défenseur des minorités autochtones au Bangladesh, il faisait partie des quelques 600 personnes - opposants politiques, avocats et journalistes - enlevées par la régime depuis 2009. Incarcéré dans une prison secrète à Dacca, il a cependant été l'un des premiers libérés au lendemain de la chute de l'ancienne Première ministre Sheikh Hasina.
"Ils m'ont interrogé sur une chaise en fer, les mains et les jambes attachées avec des cordes, ils m'ont même attaché la tête. Un jour, l'homme qui me faisait subir un interrogatoire m'a demandé avec rage si j'avais caché des armes. Lorsque j'ai nié, il s'est mis en colère et a menacé de m'électrocuter sur la chaise. J'ai eu très peur pour ma vie", témoigne-t-il auprès de France 24.
Comme lui, deux autres détenus auraient été libérés après la fuite de Sheikh Hasina. Tandis que les associations de défense des droits humains espèrent que d'autres seront relâchés dans les prochains jours, le nouveau gouvernement de transition dirigé par Muhammad Yunus a promis de tout mettre en œuvre pour enquêter sur ces disparitions.