Le 30 juillet, des centaines d'orpailleurs travaillant dans une mine artisanale à Tinzawaten, dans le nord du Mali, ont été pris au piège de bombardements menés par l'armée malienne, en représailles après une défaite militaire face aux groupes armés touaregs. Alors que certains ont tenté de fuir vers l'Algérie, beaucoup se retrouvent bloqués, sans ressources, dans une région en proie à la violence.
Le 30 juillet, des centaines d’orpailleurs travaillant dans une mine artisanale à Tinzawaten, une localité située à l'extrême nord du Mali, ont été pris dans des bombardements menée par l'armée malienne.
Quelques jours plus tôt, cette dernière et ses alliés - les mercenaires russes du groupe Wagner - avaient subi une lourde défaite dans la région, face à une coalition de groupes armés majoritairement touaregs, regroupés sous le Cadre stratégique pour la défense du peuple de l'Azawad (CSP-DPA).
De nombreux orpailleurs ont tenté de fuir vers l'Algérie voisine pour se mettre à l'abri. Certains ont réussi à franchir la frontière mais ont été rapidement expulsés vers le Niger, tandis que d'autres sont restés sur place, redoutant de nouvelles violences et étant dépourvus de moyens de subsistance, selon des témoins contactés par la rédaction des Observateurs.