
Pour l'ensemble de l'année 2009, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a reculé de 2,4 %, la plus forte baisse recensée depuis 1946. Au quatrième trimestre, le pays avait pourtant redressé la barre avec un taux de croissance de 5,7 %.
AFP - La Maison Blanche a salué les chiffres de la croissance publiés vendredi, les qualifiant de "nouvelle la plus positive à ce jour" sur l'économie américaine en convalescence.
La reprise économique des Etats-Unis s'est renforcée au quatrième trimestre 2009 avec un taux de croissance de 5,7% bien plus fort que prévu, permettant au pays de redresser la barre à la fin d'une année commencée en catastrophe.
"Le rapport sur (la croissance) du produit intérieur brut aujourd'hui est la nouvelle la plus positive à ce jour sur l'économie", a assuré Christina Romer, la principale conseillère économique du président Barack Obama, dans un communiqué.
"Le changement depuis le premier trimestre de 2009, quand le PIB a chuté en rythme annuel de 6,4%, est vraiment extraordinaire", a poursuivi Mme Romer.
Témoignant de l'ampleur de la crise traversée par le pays, le PIB américain a chuté de 2,4% sur l'ensemble de l'année 2009. C'est le recul le plus fort de l'activité recensé depuis 1946.
Mme Romer s'est d'ailleurs gardée de tout triomphalisme, affirmant que "la route à venir sera sûrement cahoteuse, et nous devrons agir de façon responsable pour faire en sorte que la reprise soit aussi douce et robuste que possible".
Alors que la sortie de récession des Etats-Unis l'été dernier ne s'est pas encore traduite en reprise du marché de l'emploi, Mme Romer a souligné que "si une croissance du PIB est nécessaire pour une croissance de l'emploi, nous devons rester concentrés sur la nécessité de remettre les Américains au travail".