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JO 2024 : en finale face à l'Espagne, les "fous" de Thierry Henry visent le sacre olympique
Les Bleus de Thierry Henry affrontent l'Espagne vendredi en fin d'après-midi au Parc des Princes pour la médaille d'or olympique en football. Leur victoire face aux favoris de la compétition serait une consécration pour l'entraîneur et son équipe.

Ils veulent imiter leurs aînés. Quarante ans après l'or olympique des Bleus en football aux Jeux olympiques de Los Angeles (1984), les joueurs de Thierry Henry vont tenter de rééditer l'exploit face à l'Espagne, favorite de la compétition, vendredi à 18 h au Parc des Princes.

L'ancien buteur d'Arsenal, désormais entraîneur des Bleus pour les JO, n'avait pas les mots ces derniers jours pour décrire la joie qui anime son groupe depuis le début de la compétition. "Je suis en train de vivre un rêve, je n'ai pas envie de me réveiller", a déclaré Thierry Henry.

La Roja, favorite de la compétition

Refusant de se prêter au jeu des pronostics, l'entraîneur a ainsi résumé le défi qui attend ses joueurs : "Ce sera une finale difficile contre une équipe redoutable, un pays qui travaille bien depuis très longtemps."

Derrière cette formule pudique, le sélectionneur des Bleus olympiques fait référence à l'hégémonie espagnole sur le football mondial. Des filles aux garçons, des jeunes aux seniors, en club – avec le Real Madrid – ou en sélection, l'Espagne remporte la quasi-totalité des compétitions qu'elle dispute.

Sur ce tournoi, grâce à son "identité de jeu faite de pression et de possession" comme la décrit Henry, la Roja s'est créé près de deux fois plus de situations offensives que n'importe quelle autre équipe : elle s'en est procuré 50 face au Maroc en demie quand les standards hauts sont à 30.

Face à ce défi, les "fous", le surnom trouvé par le sélectionneur à ses joueurs pour leur capacité à rire en toute circonstance et à tenter des choses hors du commun sur le terrain, s'appuieront eux aussi sur un plan de jeu ambitieux.

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"Quelle que soit l'adversité, on garde les mêmes principes", a détaillé le milieu de terrain Joris Chotard. "Presser, aller vers l'avant, et on prend du plaisir à faire ça. Parfois, c'est plus difficile à mettre en place, mais on garde toujours cet objectif."

Un plan de jeu élaboré par Henry et son staff et validé par les joueurs. "Il nous a demandé si ça nous plaisait et si on était d'accord avec ça", a poursuivi le milieu de terrain montpelliérain. "Il nous a impliqué à 100 % et nous a même proposé de changer si ça ne nous plaisait pas. Mais on était tous prêts à le suivre."

La défense infranchissable des Bleus

Un plan de jeu risqué mais efficace : la France possède la meilleure attaque du tournoi, à égalité avec l'Espagne et le Maroc (11 buts inscrits), et n'a encaissé qu'un but, ce qui fait d'elle l'unique meilleure défense.

Avec ce qu'ils montrent sur le terrain et avec l'épopée qu'ils sont en train de faire, les "fous" ont réussi un premier exploit : rendre le football "olympique".

"Le soutien populaire a été énorme, que ce soit à Marseille, Nice, Bordeaux ou Lyon", a convenu Chotard en listant toutes les villes où ils ont joué. "Ça tient beaucoup à notre parcours", a pensé Adrien Truffert. "Sans en douter, on espère qu'on recevra le même soutien à Paris pour la finale, parce qu'on aura une médaille, certes, mais on veut tous qu'elle soit en or."

Les "fous" imiteraient alors les Bleus de 1984, sacrés champions olympiques à Los Angeles et qui seront présents au Parc des Princes vendredi.

Avec AFP

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