

Au pied du Stade de France à Saint-Denis, habitants, fans de rap, touristes étrangers ou simples curieux se pressent le long des barrières dans une atmosphère fébrile et joyeuse pour apercevoir Snoop Dogg, célèbre rappeur californien aux longues dreadlocks et à la voix traînante. Il porte la flamme olympique pour la dernière journée de relais avant l'ouverture officielle des Jeux de Paris, vendredi 26 juillet.
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Accepter Gérer mes choixL'excitation monte à mesure que la flamme se rapproche. "Imagine il fait le fou, il prend la flamme, il allume son joint avec !", s'amuse dans le public un spectateur.
"Ça n'arrive qu'une fois dans la vie et surtout c'est dans notre ville, ce qui est encore plus rare. On n'est pas sûres de revivre ça un jour. Et surtout il y a du beau monde, ils ont fait fort", s'enthousiasme Nadège sous son parapluie, venue au Stade de France pour voir les rappeurs MC Solaar et Snoop Dogg.
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Accepter Gérer mes choix"Quel boss !"
Vers midi, le rappeur américain, qui commentera des épreuves olympiques pour la chaîne NBC, apparaît enfin sur la passerelle au-dessus du canal Saint-Denis, flamme en main. Faisant un tour dans un jardin en bord du canal, la foule en délire lui offre un accueil de rock star.
"Quel boss !", "Eh mais il est grand de ouf !" s'exclament des badauds tandis que "Snoop Doggy Dogg" s'offre le luxe d'esquisser quelques pas de danse, le célèbre Crip-Walk, avant de transmettre la flamme à une relayeuse, à bord d'une péniche qui remonte le canal Saint-Denis vers Paris.
Plus tôt dans la matinée, dans le village des athlètes, l'ambiance était plus studieuse pour le dernier jour du voyage de la flamme.
La flamme a été accueillie par des vivats et applaudissements nourris. L'ancien secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a reçu une standing ovation, tout comme le président du Comité international olympique Thomas Bach qui a appelé à "profiter" des Jeux.

L'enthousiasme de Lindon Victor, athlète grenadien, est intact avant d'aborder ses troisièmes JO. "C'est génial ce qui se passe, j'ai hâte", glisse ce spécialiste des épreuves combinées d'athlétisme, qui s'est faufilé parmi les officiels pour obtenir un selfie avec l'ancien champion de basket Pau Gasol.
Laetitia Casta et Pharrell Williams
En fin d'après-midi, à Saint-Denis, le parvis de la basilique était noir de monde, habitants et touristes de tous âges, agitant des petits drapeaux français au rythme des tubes de pop et de R'n'B crachés par les énormes enceintes.
Puis c'est au tour de la cheffe Zahia Ziouani et de son orchestre Divertimento de prendre le relais.
"Saint-Denis, c'est ma ville !", lance alors à la foule le journaliste de télévision Mohamed Bouhafsi, premier relayeur du trio de fin, en saluant "une ambiance de folie". Vêtu de la tenue blanche officielle des relayeurs, il a parcouru le long podium en forme de piste olympique bleu-blanc-rouge avant de transmettre la flamme à l'ancienne mannequin et actrice Laetitia Casta.
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Accepter Gérer mes choixCelle qui a prêté ses traits à Marianne s'engouffre dans la basilique, les portes monumentales se referment derrière elle. Quelques secondes plus tard, sur le toit de la nécropole des rois de France, Pharrell Williams se présente à la foule, enveloppé un instant par un lâcher de fumigènes tricolores. La Marseillaise est entonnée en chœur, la flamme olympique est rangée dans la lanterne.
Elle réapparaîtra le soir à la cérémonie d'ouverture.
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Accepter Gérer mes choixAvec AFP