Après des dizaines de désistements, la ligne de départ du deuxième tour des élections législatives sera connue mardi à 18 h, et devrait bon an mal an confirmer la constitution d'un "front républicain" contre le Rassemblement national. Suivez notre direct.
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Accepter GĂ©rer mes choixL'essentiel de la veille
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Les Français ont voté dimanche pour le premier tour d'élections législatives historiques pour élire les 577 députés de l'Assemblée nationale. Selon le ministère de l’Intérieur, le Rassemblement national (RN) et ses alliés obtiennent 33,1 % des voix, le Nouveau Front populaire 28 %, et Ensemble, la coalition présidentielle, 20 %. Les Républicains, non ralliés au RN, ont réuni 6,7 % des voix. La participation s’élève à 66,7 %.
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Au total, 76 députés ont été élus au premier tour : 32 pour le Nouveau Front populaire et 39 pour le Rassemblement national.
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Plus de 150 candidats de gauche ou macronistes qualifiés pour le deuxième tour des législatives se sont déjà désistés afin de contrer le Rassemblement national, selon un décompte provisoire de l'AFP. Les candidats ont jusqu'à mardi 18h pour se désister. Le Nouveau Front populaire a déjà donné une consigne claire : tout candidat arrivé en troisième position devra se retirer. Mais pour La France insoumise, cela vaudra là où le RN est "arrivé en tête", a précisé Jean-Luc Mélenchon.
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Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a appelé à voter au second tour des législatives pour "un candidat du camp social-démocrate" – sans y inclure La France insoumise – afin de contrer le Rassemblement national (RN). Un "comportement de lâche et de privilégié", a fustigé la présidente des Écologistes, Marine Tondelier.
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Jordan Bardella s'est dit "prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon", sans Gabriel Attal, car il considère qu'il n'y a plus que "deux choix" pour les Français, "l'extrême gauche au pouvoir" ou "l'Union nationale". Si Jean-Luc Mélenchon s'est dit d'accord sur un débat entre les deux formations, il a écarté sa propre participation, renvoyant vers les dirigeants de LFI.
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L'ancien leader de la CFDT Laurent Berger a estimé que "Jean-Luc Mélenchon est l'idiot utile de tous ceux qui ne veulent pas se désister", cilbant ainsi des responsables de la droite LR ou de la majorité qui plaident pour le "ni-ni" entre le RN et LFI.
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