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Le Liban ne doit pas devenir "un autre Gaza", prévient l'ONU
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a tiré la sonnette d'alarme vendredi concernant l'escalade entre Israël et le parti Hezbollah à la frontière libanaise. "Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel et doit être évité", a-t-il réitéré.

Le Liban ne peut pas devenir "un autre Gaza", a insisté, vendredi 21 juin, le secrétaire général de l'ONU, dénonçant la "rhétorique belliqueuse" d'Israël et du Hezbollah qui fait craindre une catastrophe "inimaginable".

"Soyons clairs : la population de la région et la population du monde ne peuvent pas se permettre que le Liban devienne un autre Gaza", a lancé Antonio Guterres à la presse.

"Je me sens obligé aujourd'hui d'exprimer ma profonde inquiétude concernant l'escalade entre Israël et le Hezbollah le long de la Ligne bleue", la ligne de démarcation fixée par l'ONU entre le Liban et Israël, a-t-il déclaré. Une escalade "dans l'échange continu de tirs" et une autre "de la rhétorique belliqueuse des deux parties, comme si une guerre totale était imminente."

"Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel"

"Le risque d'extension du conflit au Moyen-Orient est réel et doit être évité. Un geste irréfléchi, une erreur de calcul, pourraient provoquer une catastrophe largement au delà de la frontière, et franchement inimaginable", a-t-il mis en garde. Des propos réitérés dans un message posté sur le réseau X.

I feel compelled to voice my profound concerns about escalation between Israel & Hezbollah along the Blue Line.

The risk for the conflict in the Middle East to widen is real & must be avoided.

The people of the region & the world cannot afford Lebanon to become another Gaza.

— António Guterres (@antonioguterres) June 21, 2024

Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza a provoqué une flambée de violence à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs entre l'armée et le Hezbollah, un allié du Hamas, se sont intensifiés ces dernières semaines.

Et une escalade de la rhétorique belliqueuse entre les deux protagonistes fait craindre une guerre à grande échelle.

Avec AFP