L'essentiel
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Israël a lancé dimanche des frappes sur Gaza après avoir élargi l'ordre d'évacuation de Rafah. Les Nations unies ont mis en garde contre le risque d'une catastrophe "épique" en cas d'invasion totale de cette ville surpeuplée.
L'essentiel de la veille
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L'armée israélienne a annoncé samedi qu'"environ 300 000" Palestiniens avaient quitté les quartiers est de Rafah, dans la lisière sud de la bande de Gaza, depuis l'ordre d'évacuation qu'elle a lancé lundi.
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La France a appelé Israël à cesser "sans délai" son opération militaire à Rafah qui menace de créer une "situation catastrophique" pour la population de la bande de Gaza, a indiqué son ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X dans la nuit de vendredi à samedi.
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Les États-Unis jugent vraisemblable qu'Israël ait violé le droit humanitaire international à Gaza sans pouvoir toutefois le conclure de manière définitive, et ils continueront à livrer des armes à ce pays, selon un rapport du département d'État.
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Le président américain Joe Biden a estimé qu'un cessez-le-feu était possible "demain" si le groupe palestinien relâchait les otages.
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La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant.
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Au moins 21 Palestiniens ont été tués dans des bombardements dans le centre de la bande de Gaza et transportés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, ce qui porte à 34 971 le bilan des morts, en majorité des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Avec AFP et Reuters