À la une de la presse, ce mardi 7 mai, les bombardements israéliens sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en dépit de l’accord donné par le Hamas à la proposition de cessez-le-feu présentée par l’Égypte et le Qatar. L’attente des résultats de la présidentielle au Tchad. La mort du journaliste français Bernard Pivot, qui avait popularisé la littérature à la télévision. Et le choc annoncé PSG/Dortmund.
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À la une de la presse, les bombardements israéliens sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en dépit de l’accord donné par le Hamas à la proposition de cessez-le-feu présentée par l’Égypte et le Qatar.
D’après le Jerusalem Post, l’État hébreu justifie ces frappes par le fait que cet accord comporterait des éléments "impossibles à accepter". Des bombardements attribués par Al Araby Al Jadeed à "l’entêtement" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, prêt à mettre en péril la possibilité d’une trêve, selon le journal panarabe de Londres, qui montre ce matin, à la une, des civils fuyant Rafah "pour l’inconnu". Des Gazaouis qui tentent d’échapper à "un massacre annoncé", s’indigne le quotidien communiste français L’Humanité. "Alors qu’Israël franchit la "ligne rouge" en bombardant Rafah, que fait Washington ?": le journal émirati The National presse "les alliés d’Israël de cesser de détourner leurs regards de Gaza et de peser de tout leur poids pour protéger les civils".
Au Tchad, près de huit millions d’électeurs étaient appelés aux urnes, lundi, pour élire le prochain président – un scrutin qui s’est déroulé, globalement, dans le calme. Un calme "relatif", selon Le Monde, qui évoque une élection "dont la transparence pose question" et qui "s’apparente à un duel" entre le président de transition, Mahamat Idriss Déby et son Premier ministre, Succès Masra, l’enjeu pour le fils d’Idriss Déby Itno étant de "légitimer dans les urnes un pouvoir transmis nuitamment par un groupe d’officiers, alors que des colonnes rebelles menaçaient la capitale". Le magazine Jeune Afrique parle d’un scrutin "globalement sans violences, malgré, déjà, des accusations de fraude", et des résultats officiels qui devraient être connus "dans deux semaines au maximum". Le Tchad, présenté par Le Figaro comme "l’ultime et fragile pilier" de l’influence française en Afrique. Le journal observe que Mahamat Idriss Déby "semble vouloir renouveler les partenariats traditionnels de son pays", volonté dont témoignerait sa rencontre, en janvier dernier, à Moscou, avec Vladimir Poutine – qui avait débouché sur l’annonce d’un renforcement de leur coopération. "Faut-il y voir les prémices d’un renversement d’alliances, comme au Mali, au Burkina Faso ou au Niger ?" : le journal s’interroge, tout en citant "plusieurs observateurs" qui disent "ne pas croire" à "un nouvel axe N’Djamena-Moscou".
La presse française, qui rend hommage, ce mardi matin, au journaliste Bernard Pivot, décédé lundi près de Paris, à l’âge de 89 ans. Le présentateur de la célèbre émission littéraire "Apostrophe", et de la tout aussi célèbre dictée, a incarné la littérature à la télé pendant des années, ce qui lui vaut une pluie d’hommages – notamment à sa "joie de livre", écrit joliment Libération. Le Parisien/Aujourd’hui en France remercie "l’homme qui nous a fait aimer les livres", "l’ami du vendredi soir" qui a accueilli sur son plateau quelques-uns des écrivains majeurs du 20e siècle, notamment l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne, pour sa première interview télé après son expulsion d’URSS, en 1975, ou encore Marguerite Duras, venue parler de son roman "L’Amant", en 1984. Hommage, également, de la presse francophone, avec Le Temps. Bernard Pivot "tourne la page, et le journal suisse le remercie d’avoir "popularisé" la littérature sur le petit écran. Le Soir, le journal belge, salue quant à lui, son "amour" pour la langue française. Amour, aussi, pour le ballon rond, rappelle L’Équipe, qui évoque sa passion pour le foot, l’AS Saint-Etienne, le vélo, et raconte que Bernard Pivot, du temps où il était élève au Centre de formation des journalistes, voulait aller, justement à L'Équipe, mais que c’est au Figaro littéraire, qu’une place s’est libérée".
L’Équipe qui revient, bien sûr, sur LA rencontre du jour, PSG/Dortmund. Les Parisiens, battus 1 à zéro au match aller, vont tenter de se qualifier pour la finale de la Ligue des champions. D’après le quotidien sportif, le PSG "a les arguments" pour "balayer" ses adversaires allemands, à commencer par le trio – que dis-je !, la sainte Trinité Dembélé, Mbappé et Barcola.
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