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🔴 En direct : deux Palestiniens tués par les forces israéliennes en Cisjordanie
Les forces israéliennes ont tué deux Palestiniens en Cisjordanie occupée dimanche, a rapporté l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, l'armée ayant confirmé qu'ils avaient été "neutralisés" après avoir tiré sur des soldats. Israël a par ailleurs reçu un nouveau soutien des États-Unis, où la Chambre des représentants a approuvé samedi une aide militaire de 13 milliards de dollars. Suivez les événements au Proche-Orient heure par heure.
  • 10 h 27 : deux Palestiniens tués par les forces israéliennes en Cisjordanie, selon Wafa

Les forces israéliennes ont tué deux Palestiniens en Cisjordanie occupée dimanche, selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa. L'armée israélienne a confirmé avoir "neutralisé" les individus après qu'ils ont ouvert le feu sur des soldats.

Cet événement intervient après une série de décès lors d'une opération militaire israélienne plus au nord de la Cisjordanie. Selon Wafa, l'incident s'est déroulé à l'entrée du village de Beit Einoun, près de la ville d'Hébron.

Selon deux sources de sécurité palestiniennes citées par Wafa, les hommes ont succombé à leurs blessures après avoir essuyé des tirs. En réponse à l'incident, les forces israéliennes ont pris d'assaut le village et ont effectué des perquisitions dans plusieurs maisons, selon l'agence.

  • 8 h 06 : Israël reçoit une nouvelle aide militaire des États-Unis

Israël a reçu samedi un nouveau soutien des États-Unis, où la Chambre des représentants a approuvé une aide militaire de 13 milliards de dollars. 

La présidence palestinienne a dénoncé "une agression contre le peuple palestinien", le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu saluant pour sa part une défense de la "civilisation occidentale". Les précisions de Claire Duhamel, correspondante de France 24 à Jérusalem.

  • L'essentiel de la veille

L'Iran et Israël ont semblé samedi s'éloigner d'une escalade après une attaque de représailles attribuée à Israël, dont Téhéran a minimisé la portée, et une semaine de tensions au plus haut au Moyen-Orient depuis le début de la guerre à Gaza.

Engagé dans un bras de fer avec l'Iran, son ennemi juré, et en pleine offensive contre le Hamas, allié de Téhéran, dans le territoire palestinien, Israël a reçu un nouveau soutien des États-Unis, où la Chambre des représentants a approuvé une aide militaire de plusieurs milliards de dollars.

Plus tôt, une rencontre a eu lieu entre le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh et le président turc Recep Tayyip Erdogan au palais de Dolmabahce à Istanbul, après laquelle ce dernier a appelé les Palestiniens "à l'unité". 

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 34 049 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Avec AFP et Reuters

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP