
L'essentiel
- L'armée israélienne a annoncé la réouverture lundi, dans la majeure partie du pays, des écoles qui avaient été fermées pour raisons de sécurité samedi face aux menaces de l'Iran.
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L'Iran a affirmé à l'ONU n'avoir "pas eu d'autres choix que d'exercer son droit à l'autodéfense" en lançant des centaines de drones et de missiles vers Israël, qui a pour sa part réclamé "toutes les sanctions possibles" contre Téhéran.
L'essentiel de la veille :
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L'Iran a lancé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 300 drones et missiles contre Israël en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Dans le même temps, les alliés de l'Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant des roquettes sur le Golan occupé par Israël, les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.
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Israël et ses alliés ont "déjoué" l'attaque iranienne en interceptant "99 % des tirs", a déclaré dimanche le porte-parole de l'armée israélienne. Le porte-parole militaire en chef d'Israël a déclaré que la France faisait partie des pays impliqués dans la défense du pays.
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L'Iran a appelé dimanche Israël à ne pas réagir militairement à son attaque inédite, qu'il a présentée comme une riposte justifiée à la frappe ayant détruit son consulat à Damas.
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Réunis en visioconférence, les dirigeants du G7 ont condamné "unanimement" l'attaque iranienne et appelé les parties "à la retenue".
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"Ni la région ni le monde ne peuvent se permettre plus de guerre", a lancé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant à la "retenue maximale" lors d'un Conseil de sécurité convoqué après l'attaque de l'Iran contre Israël.
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Le Mossad, les services de renseignement israéliens, a affirmé que le Hamas palestinien avait rejeté le dernier projet de trêve mis sur la table une semaine auparavant au Caire par les médiateurs.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP