Joe Biden a déclaré samedi soir que les forces américaines avaient contribué à abattre "presque tous" les drones et missiles tirés par l'Iran sur Israël, ajoutant qu'il avait réaffirmé son soutien "inébranlable" au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Suivez en direct l'évolution de la situation au Proche-Orient.
L'essentiel de la veille
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L'Iran a lancé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 200 drones et missiles contre Israël en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
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Dans le même temps, les alliés de l'Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites Houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant des roquettes sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.
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L'armée israélienne a assuré que "la grande majorité" des missiles avaient été interceptés, et fait état de "dégâts mineurs" sur une base militaire. L'agence officielle iranienne Irna a en revanche évoqué des "sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud)".
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Alors que l'Iran a demandé à Washington de "rester à l'écart" du conflit, les forces américaines présentes dans la région ont abattu des drones iraniens visant Israël.
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La communauté internationale (Union européenne, Royaume-Uni, France et Allemagne) a condamné l'attaque. De son côté, Joe Biden a assuré Israël de son soutien "inébranlable".
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Les forces spéciales maritimes des Gardiens de la révolution iraniens ont saisi un porte-conteneurs "lié" à Israël près du détroit d'Ormuz, a annoncé l'agence officielle Irna. L'Iran "subira les conséquences de son choix d'aggraver davantage la situation", a réagi dans la foulée l'armée israélienne.
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Le mouvement islamiste palestinien Hamas a de son côté indiqué dans un communiqué avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris sur une proposition de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, en insistant sur un cessez-le-feu permanent.
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Benjamin Netanyahu a dénoncé "un crime odieux" après la découverte en Cisjordanie occupée du corps d'un adolescent israélien porté disparu la veille et qui a été "assassiné" selon l'armée.
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Les forces israéliennes ont mené de nouveaux raids meurtriers dans la bande de Gaza et le Hezbollah libanais a lancé des salves de roquettes vers le nord israélien, sur fond samedi de crainte d'une attaque iranienne contre Israël.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP