L'essentiel du jour :
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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a été opéré d'une hernie "avec succès", selon un communiqué de son bureau publié lundi.
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Des négociations devaient reprendre au Caire pour une trêve entre Israël et le Hamas. En dépit des efforts de l'Égypte, du Qatar et des États-Unis, les discussions patinent, l'État hébreu et le mouvement islamiste palestinien se renvoyant la responsabilité de cette impasse.
L'essentiel de la veille :
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Une frappe aérienne israélienne a touché dimanche des tentes situées à l'intérieur de l'hôpital al-Aqsa, dans le centre de Gaza, tuant deux Palestiniens et blessant quinze autres. Israël dit avoir visé un "centre de commandement du Jihad islamique" et assure que "le bâtiment de l'hôpital Al-Aqsa n'a pas été endommagé et sa fonction n'a pas été affectée".
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Des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche soir devant le parlement israélien à Jérusalem pour demander la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
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En Israël, les familles d'otages ont appelé à un rassemblement de masse devant le Parlement à Jérusalem la semaine prochaine. Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza lors de l'attaque sanglante du 7 octobre, et 130 d'entre elles sont toujours otages dont 34 sont mortes, selon Israël.
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Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé dimanche un nouveau bilan de 32 782 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. En 24 heures, 77 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 75 298 blessés en près de six mois de guerre.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP