
L'essentiel du jour :Â
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Des négociations doivent reprendre au Caire pour une trêve entre Israël et le Hamas. En dépit des efforts de l'Égypte, du Qatar et des États-Unis, les discussions patinent, Israël et le mouvement islamiste palestinien se renvoyant la responsabilité de cette impasse.
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En Israël, les familles d'otages ont appelé à un rassemblement de masse devant le Parlement à Jérusalem la semaine prochaine. Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza lors de l'attaque sanglante du 7 octobre, et 130 d'entre elles sont toujours otages dont 34 sont mortes, selon Israël.
L'essentiel de la veille
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Une deuxième cargaison d'aide, soit près de 400 tonnes de nourriture, a quitté samedi le port chypriote de Larnaca pour Gaza, a annoncé l'ONG World Central Kitchen, qui a co-organisé le convoi.
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Les ministres des Affaires étrangères français, égyptien et jordanien ont appelé à un "cessez-le-feu immédiat et permanent" à Gaza et à la libération de tous les otages israéliens détenus par le Hamas.
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Cinq personnes sont mortes et 30 blessées samedi 30 mars avant l'aube dans la ville de Gaza, lors de tirs et d'une bousculade lors d'une distribution d'aide alimentaire, affirme le Croissant-Rouge palestinien.
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Des milliers de personnes ont dĂ©filĂ© une nouvelle fois Ă Londres pour demander un cessez-le-feu permanent Ă Gaza, pour la 11e manifestation nationale dans la capitale britannique depuis le dĂ©but de la guerre, le 7 octobre.Â
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Une frappe israélienne a touché samedi un véhicule transportant des observateurs des Nations unies et en a blessé le sud du Liban, selon la Finul. L'armée israélienne a démenti toute implication.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP