
L'essentiel de la veille
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Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé mardi soir Israël de "saboter" les négociations en vue d'une trêve dans la bande de Gaza avec son opération lancée lundi avant l'aube contre l'hôpital al-Chifa de Gaza.
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Les sévères restrictions imposées par Israël à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et la possible utilisation de la faim comme arme pourraient "constituer un crime de guerre", a affirmé mardi Jeremy Laurence, un porte-parole du Haut-Commissariat des droits de l'Homme.
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"Selon la mesure la plus respectée en la matière, 100 % de la population de Gaza est dans une situation d'insécurité alimentaire grave. C'est la première fois qu'une population entière est ainsi classée", a déclaré mardi le secrétaire d'État américain Antony Blinken.
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Le chef de la diplomatie américaine va se rendre une nouvelle fois au Moyen-Orient, en Arabie saoudite puis en Égypte, dans l'objectif de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
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Des frappes israéliennes contre la ville de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, ont tué 14 personnes et blessé des dizaines d'autres dans la nuit de lundi à mardi.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP