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Israël a lancé dans la nuit de mercredi à jeudi de nouvelles frappes aériennes contre Rafah dans le sud de la bande de Gaza, selon un journaliste de l'AFP, au moment où s'amorcent au Caire des pourparlers compliqués pour tenter d'instaurer une trêve sur le territoire palestinien. Suivez en direct la situation au Proche-Orient.

  L'essentiel de la veille

  • L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé mercredi "avec la plus grande fermeté" une frappe israélienne contre une de ses résidences dans le sud de la bande de Gaza, fatale à deux membres de la famille d'un de ses employés. De son côté, l'armée israélienne a dit avoir tiré sur un édifice "identifié" comme abritant des "activités terroristes", mais qu'après coup "des informations ont fait état de la mort de deux civils non impliqués" dans ces activités présumées. Elle affirme avoir entamé un "examen" sur cet incident.
  • Israël ne devrait pas être légalement contraint de se retirer des Territoires palestiniens occupés sans garanties de sécurité, ont déclaré les États-Unis devant la Cour internationale de justice (CIJ). La cour, qui siège à La Haye, tient cette semaine des audiences sur les conséquences juridiques de l'occupation par Israël des Territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner.
  • Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré le président brésilien Lula mercredi à Brasilia pour sa première visite au Brésil, quelques jours après les propos polémiques du président brésilien comparant la guerre à Gaza à la Shoah. Il dit lui avoir fait part du "désaccord" américain concernant ces déclarations. Antony Blinken est arrivé au Brésil pour une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20.

  • La Chine a fustigé mercredi le veto américain à un projet de résolution de l'ONU exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, qui selon elle va rendre la situation "encore plus dangereuse" dans le territoire.

  • Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 29 313 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. 

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP