L'essentiel à retenir
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L'armée israélienne a multiplié mercredi les frappes sur la bande de Gaza dans le cadre de son opération contre le Hamas.
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Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, demandant un cessez-le-feu durable.
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La population de Gaza est en "grand danger", a affirmé l'Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignant que "la faim et le désespoir" s'aggravaient dans le territoire ravagé par la guerre.
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Une opération israélienne dans un camp palestinien du nord de la Cisjordanie occupée a fait, tôt mercredi, six morts et de nombreux blessés, a annoncé le ministère palestinien de la Santé. Selon l'agence officielle palestinienne Wafa, ces six personnes ont été tuées par des frappes de drone israéliennes. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat ces informations.
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D'après le nouveau bilan humain dressé mercredi par le ministère de la Santé du Hamas, 21 110 Palestiniens ont perdu la vie depuis le début de la guerre Israël-Hamas, le 7 octobre.
L'essentiel de la veille
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De nouveaux bombardements ont visé mardi la bande de Gaza. L'armée israélienne a déclaré avoir frappé plus de 100 cibles en 24 heures, notamment des sites militaires du Hamas, des puits de tunnel et d'autres infrastructures, à Jabalia et à Khan Younès.
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La compagnie palestinienne des télécommunications, Paltel, a annoncé une nouvelle coupure des télécommunications dans la bande de Gaza, la quatrième depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
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Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a de son côté affirmé que la guerre "durera encore de nombreux mois".
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Mardi, l'armée israélienne a annoncé la mort de cinq soldats dans les combats à Gaza, ce qui porte à 161 le nombre de militaires tués depuis le début de son offensive terrestre le 27 octobre.
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Les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont fait 20 915 morts – dont 241 lors des 24 dernières heures – depuis le 7 octobre, selon un dernier bilan publié mardi par le ministère de la Santé du Hamas.
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Le président iranien Ebrahim Raïssi a accusé Israël d'avoir tué un des chefs des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de l'Iran, dans une attaque menée lundi près de Damas en Syrie, promettant que l'État hébreu "paiera certainement pour ce crime".
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP