L'essentiel à retenir :
- Les bombardements israéliens continuent samedi sur Gaza où plus de 20 000 palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis le début des opérations militaires menées dans l'enclave.
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L'armée israélienne a annoncé que cinq de ses soldats avaient été tués depuis vendredi en combattant dans la bande de Gaza, portant à 144 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l'offensive terrestre de l'armée israélienne.
- Après le vote d'une résolution de l'ONU, les Palestiniens espèrent un accroissement de l'aide humanitaire même si la portée réelle du texte sur le terrain reste encore incertaine.
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Les efforts des médiateurs égyptien et qatari se poursuivent pour tenter de parvenir à une nouvelle trêve, après celle d'une semaine fin novembre qui avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël et l'acheminement de davantage d'aide.
L'essentiel de la veille
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Le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé l'acheminement "à grande échelle" de l'aide humanitaire à Gaza, sans appeler à un cessez-le-feu immédiat, dont ne voulaient pas les Américains.
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La résolution adoptée sans les voix des États-Unis et de la Russie "exige de toutes les parties qu'elles autorisent et facilitent l'acheminement immédiat, sûr et sans entrave d'une aide humanitaire à grande échelle" à Gaza et demande de "créer les conditions d'une cessation durable des hostilités".
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Le Hamas a jugé "insuffisante" la résolution onusienne. De son côté, l'ambassadeur palestinien a évoqué un "pas dans la bonne direction".
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L'armée israélienne a annoncé que l'un de ses soldats avait été tué et un autre sérieusement blessé par des tirs en provenance du Liban.
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Un demi-million de personnes, soit près d'un quart de la population de ce territoire géré par le Hamas, est confronté à la famine, selon un rapport du système de surveillance de la faim de l'ONU.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP