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Publié le : 06/02/2024 - 07:33

A la Une de la presse, ce mardi 6 février, l’annonce, hier, du cancer du roi Charles, qui a entamé "un programme de traitements réguliers", selon le Palais de Buckingham. La très longue attente de l’Ukraine, toujours confrontée aux atermoiements du Congrès américain. La relaxe, hier, de François Bayrou dans l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem. Et la sexualité des Français en bais(s)e de régime.

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A la Une de la presse britannique, l’annonce, hier, du cancer du roi Charles, qui a entamé "un programme de traitements réguliers", selon le palais de Buckingham.

Neuf mois jour pour jour après son couronnement, l’annonce de la maladie du souverain fait la Une de tous les quotidiens outre-Manche. The Sun fait état du "choc" provoqué par la nouvelle, que le roi Charles aurait annoncé en personne à ses deux fils, William et Harry. D’après The Times, William, le futur roi, va reprendre une partie des engagements officiels de son père dès demain et Harry, qui vit aux Etats-Unis, va traverser l’Atlantique pour lui rendre visite dans les prochains jours.

Le quotidien conservateur dit regretter de voir Buckingham renouer avec ses vieilles habitudes, en refusant de divulguer la nature exacte du cancer dont le roi est atteint, qui ne serait pas un cancer de la prostate. Tout ce que les Britanniques savent, pour le moment, c’est que le souverain a déjà commencé un traitement, selon The Daily Express, et que le roi se sent "reconnaissant" de ce que sa maladie ait été diagnostiquée à temps. The Daily Mail rapporte aussi que le roi Charles se dit "extrêmement optimiste" face à la "bataille" qui l’attend.

Le cancer du roi Charles, à la Une, également, du Guardian, le seul quotidien républicain du Royaume-Uni, sans photo, toutefois, du roi Charles - détrôné à la Une par Taylor Swift, grande gagnante des Grammy Awards. The Guardian aborde déjà le sujet qui fâche : la question d’une éventuelle abdication du souverain en faveur de son fils William. Le journal rappelle que le roi Charles, 75 ans, a débuté son "job" à l’âge où la plupart des hommes sont déjà à la retraite depuis dix ans, son destin étant aujourd’hui confronté à "un nouveau défi", après une "si longue attente".

Très longue attente, également, pour l’Ukraine, confrontée aux atermoiements du Congrès américain. Alors que les sénateurs ont annoncé, dimanche, être parvenus à un accord entre démocrates et républicains pour débloquer de nouveaux financements pour l’Ukraine, demandée par les démocrates, en échange d’un durcissement de la politique migratoire, exigée par les républicains, le président républicain de la Chambre des Représentants, Mike Johnson, un fidèle de Donald Trump, déclare, lui que cet accord est "mort". The Washington Post rapporte que l’ex-président Trump s’en est pris directement au sénateur James Lankford, le principal négociateur républicain, entraînant, dans la foulée, "l’effondrement rapide du soutien républicain au Sénat". Cette tactique est vilipendée par The Financial Times, le quotidien britannique, qui dénonce "la trahison de Trump envers l'Ukraine", le refus des républicains de lui fournir des armes "sabotant l'effort de guerre de Kiev".

A des milliers de kilomètres de Washington, sur la ligne de front, à l’est de l’Ukraine, dans la forêt de Kreminna où "les troncs nus des arbres n’offrent plus aucun camouflage", où "le moindre mouvement est visible d’en haut", l’envoyé spécial du Temps raconte l’enfer vécu par l’infanterie ukrainienne. Pour le moment, ces hommes résistent, "mais pour combien de temps?", s’interroge le journal suisse.

En France, beaucoup de commentaires sur la relaxe, hier, de François Bayrou dans l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem. D’après Le Figaro, cette relaxe dégage enfin "l’horizon politique" du chef de file des centristes, qui va de nouveau pouvoir tenter de peser au sein d’une majorité penchant de plus en plus à droite, et qui sait?, intégrer le nouveau gouvernement, dont la liste complète des membres est toujours attendue.

En attendant son éventuel retour sur le devant de la scène politique française, je vous propose de jeter un cil à Libération, qui révèle les résultats d’un sondage sur la sexualité des Français. Selon cette enquête, leur activité sexuelle n’aurait jamais été aussi basse depuis les années 70, en particulier chez les jeunes - d’où le titre à la Une : "Plan-plan cul". Libération, très inspiré par son sujet, évoque la "grosse baise de régime des Français", à un moment où Emmanuel Macron en appelle au "réarmement démographique". D’après le journal, cette baisse d’activité française, ne serait toutefois "pas forcément une mauvaise nouvelle", notamment parce qu’elle signifie que les Françaises "osent enfin dire non (merci #MeToo), notamment à leur conjoint". Libé rappelle que "pendant des décennies, voire des siècles, (les femmes) ont souvent serré les dents quand leur mari ou compagnon manifestait le moindre désir", et salue le fait, qu’aujourd’hui, "elles n’hésitent plus à se refuser quand elles n’en ont pas envie", "l’inverse (pouvant d’ailleurs aussi) être vrai". Pour Libération, cette évolution serait finalement "une avancée" : "Mieux vaut une société où l’on fait l’amour moins souvent mais mieux, en toute acceptation de soi et de l’autre".

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