L'essentiel
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Les États-Unis ont affirmé vendredi avoir mené avec "succès" des frappes de représailles visant des forces d'élite iraniennes et des groupes pro-iraniens en Irak et en Syrie, le président Joe Biden avertissant qu'elles allaient "continuer". Les frappes font suite à la mort de trois militaires américains en Jordanie dans une attaque attribuée par Washington à des groupes soutenus par l'Iran.
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Les combats entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien font toujours rage dans la bande de Gaza en dépit de "premiers" signes laissant entrevoir une nouvelle trêve et la libération d'otages, après bientôt quatre mois de guerre. Au moins 17 000 enfants sont "non accompagnés ou séparés" de leur famille, tandis que la population s'agglutine désormais à Rafah, dans le sud, véritable "usine à désespoir", a averti l'ONU vendredi.
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Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 27 131 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans l'enclave, depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. a
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Les rebelles Houthis au Yémen ont revendiqué vendredi de nouveaux tirs de missiles contre Israël, après que l'armée israélienne a dit avoir intercepté un missile au dessus de la mer Rouge.
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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra au Moyen-Orient dimanche et jusqu'à jeudi afin de faire pression pour un accord de libération des otages et obtenir une pause humanitaire, a annoncé le département d'État. Le voyage comprendra des étapes en Israël, en Cisjordanie, en Arabie saoudite, en Égypte et au Qatar.
L'essentiel de la veille
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L'armée israélienne a démantelé la brigade du Hamas palestinien à Khan Younès, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, précisant qu'elle allait désormais concentrer ses opérations sur Rafah, à la frontière avec l'Égypte.
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Le Hamas a donné une "première confirmation positive" à une proposition de pause humanitaire à Gaza et de libération d'otages, solution "approuvée" aussi par Israël, a affirmé le médiateur qatari.
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Une source proche du Hamas à Gaza a toutefois déclaré à l'AFP qu'il n'y avait toujours pas de consensus sur la proposition et que la déclaration du Qatar était "précipitée et fausse".
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Le président américain, Joe Biden, a adopté une mesure sans précédent visant à sanctionner des colons israéliens accusés de violences à l'encontre de Palestiniens en Cisjordanie occupée, où les violences se sont accrues en marge de la guerre à Gaza pour atteindre selon lui "des niveaux intolérables".
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L'attaque du Hamas palestinien le 7 octobre contre Israël a entraîné la mort de 1 163 personnes côté israélien, en majorité des civils, hommes, femmes et enfants de tous âges, selon un nouveau décompte réalisé par l'AFP. De son côté, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi un bilan de 27 019 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, ainsi que 66 139 personnes blessées.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP