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Véto américain à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur un "cessez-le-feu" à Gaza
Le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné vendredi soir un appel à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans la bande de Gaza, mais cette résolution a été bloquée par un véto des États-Unis. Quelques heures plus tôt, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres avait déclaré que "les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien". Voici le fil du 8 décembre 2023.

L'essentiel à retenir :

  • Les États-Unis ont mis leur véto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans la bande de Gaza. Le projet de résolution qui a recueilli 13 voix en faveur, une contre (États-Unis) et une abstention (Royaume-Uni) avait été préparé par les Émirats arabes unis.

  • "Les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien", a déclaré auparavant devant le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

  • D'intenses combats urbains ont continué de faire rage dans et autour des plus grandes villes de la bande de Gaza.

  • Tôt vendredi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 40 morts dans des frappes près de la ville de Gaza, et de "dizaines" d'autres à Jabaliya (nord) et Khan Younès (sud).

  • L'État hébreu a juré d'anéantir le Hamas après l'attaque menée le 7 octobre par le groupe islamiste palestinien dans le sud d'Israël, qui a fait 1 200 morts. Côté palestinien, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, 17 487 personnes ont été tuées depuis le début de la riposte israélienne.

  • Selon le gouvernement israélien, 138 otages restent retenus à Gaza après la libération, fin novembre, dans le cadre d'une trêve de sept jours, de 105 autres personnes kidnappées le 7 octobre par le Hamas et ses alliés, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

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L'essentiel de la veille :

  • Après deux mois de guerre entre Israël et le Hamas, "la situation à Gaza est apocalyptique", a dénoncé le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, dans un entretien accordé à France 24.

Véto américain à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur un "cessez-le-feu" à Gaza
  • Les États-Unis ont demandé à Israël d'en faire plus pour permettre l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza et protéger les civils.

Attaque du Hamas : haro sur les spéculateurs boursiers en Israël

  • L'armée israélienne dit avoir mené des opérations à Khan Younès, plus grande ville du sud du petit territoire palestinien surpeuplé, affirmant avoir "tué des terroristes du Hamas et frappé des dizaines de cibles terroristes". Elle y traque notamment le chef du Hamas, Yahya Sinouar. Plusieurs dizaines de chars et véhicules blindés israéliens ont également pénétré dans la vieille ville de Gaza.

  • L'État hébreu a juré d'anéantir le Hamas après l'attaque menée le 7 octobre par le groupe islamiste palestinien dans le sud d'Israël, qui a fait 1 200 morts. Côté palestinien, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, 17 177 personnes ont été tuées depuis le début de la riposte israélienne.

  • Selon le gouvernement israélien, 138 otages restent retenus à Gaza après la libération, fin novembre, dans le cadre d'une trêve de sept jours, de 105 autres personnes kidnappées le 7 octobre par le Hamas et ses alliés, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Avec AFP et Reuters

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP