
L'essentiel à retenir
- La moitié des combattants du Hamas ont été tués ou blessés, a affirmé le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, précisant que la guerre durerait encore plusieurs mois.
- Le Hamas a déclaré vouloir un cessez-le-feu "complet" avec Israël en préalable à tout accord sur une libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza.
- "Un travail très important et productif a été accompli et il y a un réel espoir pour l'avenir", a déclaré lundi Antony Blinken au sujet des négociations en vue d'une trêve.
- Téhéran "n'a aucun lien et n'a rien à voir avec l'attaque sur la base américaine", a affirmé la représentation permanente de l'Iran à l'ONU après la mort de trois soldats américains en Jordanie. Une attaque au drone à laquelle Joe Biden a promis de répliquer, pointant des groupes pro-Iran. C'est la première fois que des soldats américains sont tués au Moyen-Orient depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, faisant de nouveau craindre une escalade des tensions.
- Douze pays ont annoncé suspendre leurs financements à l'Unrwa – l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens –, dont 12 membres sont soupçonnés par Israël d'avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre. En l'absence de financements pérennes, l'Unrwa a déclaré qu'elle serait dans l'impossibilité de poursuivre sa mission d'assistance à Gaza et dans la région au-delà de février.
- Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un bilan de 26 637 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP