logo

Guerre Israël-Hamas : plusieurs pays suspendent leur aide à l’Unrwa pour les réfugiés palestiniens
Plusieurs pays, dont les États-Unis, ont annoncé suspendre leurs financements à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, dont 12 membres sont soupçonnés par Israël d'avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre. Une frappe israélienne sur une maison à Rafah, dans le sud de Gaza, a fait plusieurs morts selon le Hamas, alors que d'intenses combats continuent dans la ville de Khan Younès entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien. Voici le fil du 27 janvier 2024.

L'essentiel à retenir :

  • Après les États-Unis, l'Italie, l'Australie et le Canada, la Finlande, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l'Allemagne ont à leur tour annoncé suspendre leurs financements à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dont 12 membres sont soupçonnés par Israël d'avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre.
  • À Rafah, où plus de la moitié des habitants de Gaza se réfugient désormais dans des abris et des tentes, le ministère de la santé du Hamas a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne avait tué trois personnes dans une maison.

  • L'armée israélienne affirme avoir tué au moins 11 combattants à Khan Younès, principale ville du sud du territoire assiégé, où d'intenses combats font rage ces derniers jours entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Sur place, le Croissant-Rouge palestinien a dit avoir reçu des morts et traité des blessés à l'hôpital al-Amal.

  • Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi un bilan de 26 257 personnes tuées, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.

  • Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi, à propos de la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) appelant Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" dans le territoire palestinien. Israël, qui contrôle l'entrée de l'aide internationale dans ce territoire assiégé, doit prendre "des mesures immédiates" pour permettre l'accès à l'aide à Gaza, a déclaré la CIJ, qui ne dispose d'aucun levier pour imposer ses décisions.

L'essentiel de la veille

  • La plus haute juridiction de l'ONU a appelé vendredi Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" à Gaza, une accusation "scandaleuse" pour Israël. La Cour internationale de justice (CIJ) n'a cependant pas appelé à un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne. 

  • Israël, qui contrôle l'entrée de l'aide internationale dans le territoire assiégé, doit prendre "des mesures immédiates" pour permettre la fourniture de l'aide "dont les Palestiniens ont un besoin urgent", a par ailleurs déclaré la CIJ, qui n'a aucun levier pour imposer ses décisions.

  • Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un bilan de 26 083 personnes tuées, en majorité des femmes, adolescents et enfants dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP