Huit nouveaux otages, dont la Franco-Israélienne Mia Schem, ont été libérés jeudi par le Hamas. Trente prisonniers palestiniens ont de leur côté été remis en liberté par l'État hébreu. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, en visite en Israël, a demandé au Premier ministre Benjamin Netanyahu de "protéger les civils" dans le sud de la bande de Gaza si la trêve, qui expire vendredi à l'aube, n'était pas prolongée. Voici le fil du 30 novembre 2023.
L’essentiel à retenir
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Huit otages ont été libérés jeudi – deux en milieu d'après-midi et six supplémentaires dans la soirée. L'une de ces otages est la Franco-Israélienne Mia Schem.
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En échange de la libération de la dizaine d'otages – les deux otages russes libérés la veille comptaient dans le total de jeudi –, Israël a libéré de son côté trente prisonniers palestiniens.
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La trêve entre Israël et le Hamas a été prolongée in extremis jeudi pour un septième jour, afin de permettre aux médiateurs de continuer à négocier de nouvelles libérations d'otages.
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En visite en Israël, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a demandé au Premier ministre Benjamin Netanyahu de créer des zones "sûres" pour les civils dans le sud et le centre de Gaza en cas de reprise des combats entre Israël et le Hamas. "Des plans de protection humanitaire des civils doivent être mis en place afin de minimiser les morts de Palestiniens innocents", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à Tel-Aviv.
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Antony Blinken a également appelé à prolonger la trêve pour "une huitième journée et au-delà". "Clairement, nous voulons voir ce processus continuer à avancer", a-t-il déclaré à la presse.
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Voir notre décryptage : les ONG au cœur de la guerre de l'information entre Israël et le Hamas.
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Trois personnes ont été tuées jeudi matin et six autres blessées, dont trois grièvement, dans une attaque à l'arme à feu contre un arrêt de bus dans l'ouest de Jérusalem, selon le dernier bilan de la police israélienne.
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Avec AFP, Reuters et AP
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP