
L'essentiel à retenir
- Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, était attendu à Tel-Aviv dimanche soir.
- Des combats acharnés se sont poursuivis à Khan Younès, désormais épicentre des opérations militaires dans la bande de Gaza. Le Hamas a rapporté des dizaines de frappes aériennes et tirs d'artillerie, affirmant que les forces israéliennes avaient visé les environs des hôpitaux Nasser et Al-Amal.
- Livrant pour la première fois sa "version des faits" sur le 7 octobre, le Hamas a reconnu que "peut-être que des erreurs ont eu lieu" dans le "chaos" provoqué par "l'effondrement soudain de l'appareil sécuritaire et militaire" à la frontière entre Israël et Gaza. Il a cependant nié avoir visé des civils, si ce n'est "par accident, et au cours de confrontations avec les forces d'occupation". Des vidéos diffusées montrent toutefois des hommes armés tuant sans discrimination en sol israélien.

- Dimanche soir, des proches des otages du Hamas et des sympathisants se sont rassemblés près de la résidence officielle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Jérusalem, pour demander un accord en vue de leur libération.
- Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, près de 25 105 personnes sont mortes à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
L'essentiel de la veille
- Une frappe israélienne a tué dix personnes samedi à Damas, dont le chef en Syrie des renseignements des Gardiens de la révolution et quatre autres membres de cette armée idéologique de l'Iran.
- Israël a bombardé, toujours de manière intensive, le sud de la bande de Gaza, où le Hamas fait état d'au moins 90 morts.
- Joe Biden a affirmé qu'il "croit toujours à la perspective et à la possibilité" d'un État palestinien, mais "reconnaît qu'il faudra beaucoup de travail pour en arriver là", selon le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP