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Guerre Israël-Hamas : à Damas, un raid israélien meurtrier cible des responsables iraniens
Une frappe imputée à Israël sur un bâtiment de Damas a tué au moins dix personnes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, parmi lesquelles des hauts responsables des Gardiens de la Révolution iraniens. À Gaza, l'État hébreu continue de mener d'intenses bombardements aériens, en particulier dans le secteur de Khan Younès, dans le sud, désormais épicentre des opérations militaires israéliennes menées contre le Hamas. Voici le fil du 20 janvier 2024.

L'essentiel à retenir

  • Une frappe israélienne a tué dix personnes samedi à Damas dont le chef en Syrie des renseignements des Gardiens de la révolution et quatre autres membres de cette armée idéologique de l'Iran.
  • Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a accusé, vendredi soir, Israël d'avoir "créé" et "financé" le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza et à l'origine de l'attaque sans précédent du 7 octobre sur le sol israélien. Il a également dit penser qu'une solution à deux États "doit être imposée de l'extérieur pour ramener la paix".
  • Israël bombarde toujours de manière intensive le sud de la bande de Gaza, où le Hamas fait état d'au moins 90 morts dans la nuit de vendredi à samedi.

  • Joe Biden a affirmé qu'il "croit toujours à la perspective et à la possibilité" d'un État palestinien, mais "reconnaît qu'il faudra beaucoup de travail pour en arriver là", selon le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

L'essentiel de la veille

  • L'armée israélienne a bombardé intensément la bande de Gaza, vendredi 19 janvier, tuant près de 80 Palestiniens selon le Hamas, et ses soldats continuent de livrer des combats acharnés au mouvement islamiste dans la ville de Khan Younès devenue l'épicentre de la bataille.

  • Le président américain Joe Biden "croit toujours à la perspective et à la possibilité" d'un État palestinien, mais "reconnaît qu'il faudra beaucoup de travail pour en arriver là", a dit un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby. Joe Biden a évoqué sa position avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conversation de "30 à 40 minutes".

  • De leur côté, des responsables politiques du Hamas se sont rendus à Moscou pour rencontrer des représentants du ministère des Affaires étrangères russe. La Russie a appelé le Hamas à libérer les otages et estime que la crise humanitaire à Gaza est "d'ampleur catastrophique".

  • L'ONU estime quant à elle que près de 20 000 bébés sont nés à Gaza depuis le début des combats. Un responsable de l'ONU a également accusé vendredi Israël de traitements dégradants envers des Palestiniens détenus à Gaza, rapportant des témoignages d'hommes battus, les yeux bandés.

  • Selon le ministère de la Santé du Hamas, près de 24 762 personnes sont mortes à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP