L'essentiel à retenir
- Tôt jeudi, l'aviation israélienne a multiplié les frappes dans le secteur de Khan Younès, principale ville du sud de Gaza. L'armée a affirmé y avoir découvert un réseau de tunnels, par où des "otages israéliens sont passés".
- Au Caire, où il a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, Antony Blinken a lié "la sécurité et l'intégration" régionale d'Israël "au fait d'ouvrir une voie vers un État palestinien".
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Israël fait face jeudi et vendredi devant la Cour internationale de justice à des accusations "d'actes génocidaires" pour son offensive à Gaza, formulées par l'Afrique du Sud.
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L'ONU a déploré les entraves des autorités israéliennes à l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, soulignant que chaque délai coûte des vies.
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Après que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé l'arrêt "immédiat" des attaques contre des navires marchands en mer Rouge, le chef des Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a menacé de riposter à toute attaque américaine par des opérations encore "plus grandes".
- La guerre a fait au moins 23 469 morts, en majorité des femmes, adolescents et enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
L'essentiel de la veille
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Antony Blinken a rencontré mercredi le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en Cisjordanie. Il a déclaré que ce dernier était déterminé à réformer l'Autorité palestinienne afin de potentiellement réunifier Gaza et la Cisjordanie.
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Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de "plus de 70 morts" dans des frappes dans différents secteurs de la bande de Gaza au cours de la nuit. Le bilan s'élève à 23 357 morts, selon les autorités locales.
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Les armées britannique et américaine ont repoussé en mer Rouge "la plus importante attaque" menée par les rebelles houthis à ce jour, a annoncé le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps.
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Le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé mercredi soir l'arrêt "immédiat" des attaques des Houthis contre des navires en mer Rouge.
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Les organisations internationales alertent sur le désastre sanitaire à Gaza, où 85 % de la population a été déplacée et où l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes. La distribution de l'aide est confrontée à des obstacles "quasiment insurmontables", a soutenu mercredi le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP